Poème plage - 4 Poèmes sur plage


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épouillage épouillages hypallage hypallages paillage paillages pelage pelages Pélagie pilage pilages pillage pillages plage plages plagia plagiai plagiais plagiait plagias plagiat plagiât plagie plagié plagiée plagiées plagies plagiés pliage ...


Du rapport d'un troupeau, dont il vivait sans soins,
Se
contenta longtemps un voisin d'Amphitrie :
Si
sa fortune était petite,
Elle
était sûre tout au moins.
A
la fin, les trésors déchargés sur la plage

Le
tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau,
Trafiqua
de l'argent, le mit entier sur l'eau.
Cet
argent périt par naufrage.
Son
maître fut réduit à garder les brebis,
Non
plus berger en chef comme il était jadis,
Quand
les propres moutons paissaient sur le rivage :

Celui
qui s'était vu Coridon ou Tircis
Fut
Pierrot, et rien davantage.
Au
bout de quelque temps il fit quelques profits,
Racheta
des bêtes à laine ;
Et
comme un jour les vents, retenant leur haleine,
Laissaient
paisiblement aborder les vaisseaux :

" Vous
voulez de l'argent, ô Mesdames les Eaux,
Dit-il ;
adressez-vous, je vous prie, à quelque autre :
Ma
foi ! vous n'aurez pas le nôtre. "
Ceci
n'est pas un conte à plaisir inventé.
Je
me sers de la vérité

Pour
montrer, par expérience,
Qu
'un sou, quand il est assuré,
Vaut
mieux que cinq en espérance ;
Qu
'il se faut contenter de sa condition ;
Qu
'aux conseils de la mer et de l'ambition

Nous
devons fermer les oreilles.
Pour
un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront.
La
mer promet monts et merveilles :
Fiez-vous-y ;
les vents et les voleurs viendront.
Le Berger et la Mer
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 887 votes


Il faudra bien t'y faire à cette solitude,
Pauvre
coeur insensé, tout prêt à se rouvrir,
Qui
sait si mal aimer et sait si bien souffrir.
Il
faudra bien t'y faire ; et sois sûr que l'étude,

La
veille et le travail ne pourront te guérir.
Tu
vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude,
Toi
, pauvre enfant gâté, qui n'as pas l'habitude
D
'attendre vainement et sans rien voir venir.

Et
pourtant, ô mon coeur, quand tu l'auras perdue,
Si
tu vas quelque part attendre sa venue,
Sur
la plage déserte en vain tu l'attendras.

Car
c'est toi qu'elle fuit de contrée en contrée,
Cherchant
sur cette terre une tombe ignorée,
Dans
quelque triste lieu qu'on ne te dira pas.
A George Sand (IV)
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 830 votes