Poème semble - 56 Poèmes sur semble


56 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sembla semblable semblablement semblables semblai semblaient semblais semblait semblâmes semblant semblante semblantes semblants semblas semblasse semblassent semblasses semblassiez semblassions semblât semblâtes semble semblé semblent sembler semblera semblerai sembleraient semblerais ...


Tandis que je parlais le langage des vers
Elle
s'est doucement tendrement endormie
Comme
une maison d'ombre au creux de notre vie
Une
lampe baissée au coeur des myrtes verts

Sa
joue a retrouvé le printemps du repos
O
corps sans poids pose dans un songe de toile
Ciel
formé de ses yeux à l'heure des étoiles
Un
jeune sang l'habite au couvert de sa peau

La
voila qui reprend le versant de ses fables
Dieu
sait obéissant à quels lointains signaux
Et
c'est toujours le bal la neige les traîneaux
Elle
a rejoint la nuit dans ses bras adorables

Je
vois sa main bouger Sa bouche Et je me dis
Qu'elle
reste pareille aux marches du silence
Qui
m'échappe pourtant de toute son enfance
Dans
ce pays secret à mes pas interdit

Je
te supplie amour au nom de nous ensemble
De
ma suppliciante et folle jalousie
Ne
t'en va pas trop loin sur la pente choisie
Je
suis auprès de toi comme un saule qui tremble

J'ai
peur éperdument du sommeil de tes yeux
Je
me ronge le coeur de ce coeur que j'écoute
Amour
arrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi
ta conscience et mon mal merveilleux


Elsa
Poèmes de Louis Aragon

Citations de Louis Aragon
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Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes,
Produits
avariés, nés d'un siècle vaurien,
Ces
pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes,
Qui
sauront satisfaire un cœur comme le mien.

Je
laisse à Gavarni, poète des chloroses,
Son
troupeau gazouillant de beautés d'hôpital,
Car
je ne puis trouver parmi ces pâles roses
Une
fleur qui ressemble à mon rouge idéal.

Ce
qu'il faut à ce cœur profond comme un abîme,
C
'est vous, Lady Macbeth, âme puissante au crime,
Rêve
d'Eschyle éclos au climat des autans ;

Ou
bien toi, grande nuit, fille de Michel-Ange,
Qui
tors paisiblement dans une pose étrange
Tes
appas façonnés aux bouches des Titans !
L'Idéal
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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