Poème dors+plus - 3 Poèmes sur dors+plus


3 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : dahir dahirs dard dardé dédier dédiera dédierai dédierais dédierait dédieras dédira dédirai dédirais dédirait dédiras dédire dédora dédorai dédorais dédorait dédoras dédorât dédore dédoré dédorée dédorées dédorer dédorera dédorerai ...


La gomme coule en larmes d'or des cerisiers.
Cette
journée, ô ma chérie, est tropicale :
Endors-toi
donc dans le parterre où la cigale
Crie
aigrement aux coeurs touffus des vieux rosiers.

Dans
le salon où l'on causait, hier vous posiez...
Mais
aujourd'hui nous sommes seuls - Rose Bengale !
Endormez-vous
tout doucement dans la percale
De
votre robe, endormez-vous sous mes baisers.

Il
fait si chaud que l'on n'entend que les abeilles...
Endors-toi
donc, petite mouche au tendre coeur !
Cet
autre bruit ?... C'est les ruisseaux sous les corbeilles

Des
coudriersdorment les martins-pêcheurs...
Endors-toi
donc... Je ne sais plus si c'est ton rire
Ou
l'eau qui court sur les cailloux qu'elle fait luire...
La gomme coule
Poèmes de Francis Jammes

Citations de Francis Jammes
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Du zéphyr l'amoureuse haleine
Soulève
encor tes longs cheveux ;
Sur
ton sein leurs flots onduleux
Retombent
en tresses d'ébène,

L
'ombre de ce voile incertain
Adoucit
encor ton image,
Comme
l'aube qui se dégage
Des
derniers voiles du matin.

Du
soleil la céleste flamme
Avec
les jours revient et fuit ;
Mais
mon amour n'a pas de nuit,
Et
tu luis toujours sur mon âme.

C
'est toi que j'entends, que je vois,
Dans
le désert, dans le nuage;
L
'onde réfléchit ton image;
Le
zéphyr m'apporte ta voix.

Tandis
que la terre sommeille,
Si
j'entends le vent soupirer,
Je
crois t'entendre murmurer
Des
mots sacrés à mon oreille.

Si
j'admire ces feux épars
Qui
des nuits parsèment le voile,
Je
crois te voir dans chaque étoile
Qui
plaît le plus à mes regards.

Et
si le souffle du zéphyr
M
'enivre du parfum des fleurs.
Dans
ses plus suaves odeurs
C
'est ton souffle que je respire.

C
'est ta main qui sèche mes pleurs,
Quand
je vais, triste et solitaire,
Répandre
en secret ma prière
Près
des autels consolateurs.

Quand
je dors, tu veilles dans l'ombre ;
Tes
ailes reposent sur moi ;
Tous
mes songes viennent de toi,
Doux
comme le regard d'une ombre.

Pendant
mon sommeil, si ta main
De
mes jours déliait la trame,
Céleste
moitié de mon âme,
J
'irais m'éveiller dans ton sein !

Comme
deux rayons de l'aurore,
Comme
deux soupirs confondus,
Nos
deux âmes ne forment plus
Qu
'une âme, et je soupire encore !
Souvenir
Poèmes de Alphonse de Lamartine

Citations de Alphonse de Lamartine
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