Poème garde+longtemps - 5 Poèmes sur garde+longtemps


5 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cacarda cacardai cacardais cacardait cacardas cacardât cacarde cacardes carda cardai cardais cardait cardas cardât carde cardée cardées cardes cardés cardia cardias cardioïde cardioïdes cocarde cocardes coquards corda cordai cordais ...


Demain, dès l'aube, à l'heureblanchit la campagne,
Je
partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J
'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je
ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je
marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans
rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul
, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste
, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je
ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni
les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et
quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un
bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Demain, dès l'aube
Poèmes de Victor Hugo

Citations de Victor Hugo
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Du rapport d'un troupeau, dont il vivait sans soins,
Se
contenta longtemps un voisin d'Amphitrie :
Si
sa fortune était petite,
Elle
était sûre tout au moins.
A
la fin, les trésors déchargés sur la plage

Le
tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau,
Trafiqua
de l'argent, le mit entier sur l'eau.
Cet
argent périt par naufrage.
Son
maître fut réduit à garder les brebis,
Non
plus berger en chef comme il était jadis,
Quand
les propres moutons paissaient sur le rivage :

Celui
qui s'était vu Coridon ou Tircis
Fut
Pierrot, et rien davantage.
Au
bout de quelque temps il fit quelques profits,
Racheta
des bêtes à laine ;
Et
comme un jour les vents, retenant leur haleine,
Laissaient
paisiblement aborder les vaisseaux :

" Vous
voulez de l'argent, ô Mesdames les Eaux,
Dit-il ;
adressez-vous, je vous prie, à quelque autre :
Ma
foi ! vous n'aurez pas le nôtre. "
Ceci
n'est pas un conte à plaisir inventé.
Je
me sers de la vérité

Pour
montrer, par expérience,
Qu
'un sou, quand il est assuré,
Vaut
mieux que cinq en espérance ;
Qu
'il se faut contenter de sa condition ;
Qu
'aux conseils de la mer et de l'ambition

Nous
devons fermer les oreilles.
Pour
un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront.
La
mer promet monts et merveilles :
Fiez-vous-y ;
les vents et les voleurs viendront.
Le Berger et la Mer
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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