Poème insultes - 1 Poèmes sur insultes

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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : insalissable insalissables insalivation insalivations insalubre insalubres insalubrité insalubrités inselberg inselbergs insola insolai insolaient insolais insolait insolâmes insolant insolas insolasse insolassent insolasses insolassiez insolassions insolât insolâtes insolation insolations insole insolé insolée insolées insolemment insolence insolences insolent insolente insolentes insolents insoler insolera insolerai insoleraient insolerais insolerait insoleras insolèrent insolerez insoleriez insolerions insolerons insoleront insoles insolés insolez insoliez insolions insolite insolites insolons insolubilisa insolubilisai insolubilisaient insolubilisais insolubilisait insolubilisâmes insolubilisant insolubilisas insolubilisasse insolubilisassent insolubilisasses insolubilisassiez insolubilisassions insolubilisât insolubilisâtes insolubilise insolubilisé insolubilisée insolubilisées insolubilisent insolubiliser insolubilisera insolubiliserai insolubiliseraient insolubiliserais insolubiliserait insolubiliseras insolubilisèrent insolubiliserez insolubiliseriez insolubiliserions insolubiliserons insolubiliseront insolubilises insolubilisés insolubilisez insolubilisiez insolubilisions insolubilisons insoluble insolubles insolvabilité insolvabilités insolvable insolvables insulaire insulaires insularité insularités insulinase insulinases insuline insulines insulinothérapie insulinothérapies insulta insultai insultaient insultais insultait insultâmes insultant insultante insultantes insultants insultas insultasse insultassent insultasses insultassiez insultassions insultât insultâtes insulte insulté insultée insultées insultent insulter insultera insulterai insulteraient insulterais insulterait insulteras insultèrent insulterez insulteriez insulterions insulterons insulteront insultes insultés insulteur insulteurs insultez insultiez insultions insultons ...

Pendant longtemps, je fus clouée au pilori,
Et des femmes, voyant que je souffrais, ont ri.

Puis, des hommes ont pris dans leurs mains une boue
Qui vint éclabousser mes tempes et ma joue.

Les pleurs montaient en moi, houleux comme des flots,
Mais mon orgueil me fit refouler mes sanglots.

Je les voyais ainsi, comme à travers un songe
Affreux et dont l’horreur s’irrite et se prolonge.

La place était publique et tous étaient venus,
Et les femmes jetaient des rires ingénus.

Ils se lançaient des fruits avec des chansons folles,
Et le vent m’apportait le bruit de leurs paroles.

J’ai senti la colère et l’horreur m’envahir.
Silencieusement, j’ai appris à les haïr.

Les insultes cinglaient, comme des fouets d’ortie.
Lorsqu’ils m’ont détachée enfin, je suis partie.

Je suis partie au gré du vent. Et depuis lors
Mon visage est pareil à la face des morts.
Le Pilori
Poèmes de Renée Vivien

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