Poème pons+ - 4 Poèmes sur pons+


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épand épanna épannai épannais épannait épannas épannât épanne épanné épannée épannées épannes épannés épanoui épanouie épanouies épanouis épanouit épanouît épépina épépinai épépinaient épépinais épépinait épépinant épépinas épépinât épépine épépiné ...


Nous nous étalons
Sur
des étalons.
Et
nous percherons
Sur
des percherons !

C
'est nous qui bâtons,
A
coup de bâtons,
L
'âne des Gottons
Que
nous dégottons !...
Mais
nous l'estimons
Mieux
dans les timons.
Nous
nous marions
A
vous Marions
Riches
en jambons.
Nous
vous enjambons
Et
nous vous chaussons,
Catins
, tels chaussons !
Oh
! plutôt nichons
Chez
nous des nichons !
Vite
polissons
Les
doux polissons !
Pompons
les pompons
Et
les repompons ! (...)
Du
vieuxtirons
Quelques
potirons !
Aux
doux veaux rognons
Leurs
tendres rognons,
Qu
'alors nous oignons
Du
jus des oignons ! (...)
Ah
! thésaurisons !
Vers
tes horizons
Alaska
, filons !
A
nous tes filons !
Pour
manger, visons
Au
front des visons,
Pour
boire, lichons
L
'âpre eau des lichons.
Ce
que nous savons
C
'est grâce aux savons
Que
nous décochons
Au
gras des cochons.
Oh
! mon chat, virons,
Car
nous chavirons !


Nous nous étalons
Poèmes de Alphonse Allais

Citations de Alphonse Allais
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Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô
beauté ? Ton regard, infernal et divin,
Verse
confusément le bienfait et le crime,
Et
l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu
contiens dans ton œil le couchant et l'aurore ;
Tu
répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes
baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui
font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu
du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le
destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu
sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et
tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu
marches sur des morts, beauté, dont tu te moques ;
De
tes bijoux l'horreur n'est pas le moins charmant,
Et
le meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur
ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L
'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite
, flambe et dit : bénissons ce flambeau !
L
'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A
l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que
tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô
beauté ! Monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si
ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D
'un infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De
Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou sirène,
Qu
'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme
, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L
'univers moins hideux et les instants moins lourds ?
Hymne à la beauté
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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