Poème pressante - 3 Poèmes sur pressante

3 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épeurassent épeurassions épierrassent épierrassions éprissions épurassent épurassions hypersensibilité hypersensibilités hypersensible hypersensibles hypersonique hypersoniques paraissaient paraissant paraissent paraissions paraissons parassent parassions parasynthétique parasynthétiques parerassent parerassions paressaient paressant paressent paressions paressons pariassent pariassions paroissien paroissienne paroissiennes paroissiens parussent parussions perçassent perçassions perçussent perçussions périssaient périssant périssent périssions périssons pérorassent pérorassions persan persane persanes persans persienne persiennes personnage personnages personnalisa personnalisai personnalisaient personnalisais personnalisait personnalisâmes personnalisant personnalisas personnalisasse personnalisassent personnalisasses personnalisassiez personnalisassions personnalisât personnalisâtes personnalisation personnalisations personnalise personnalisé personnalisée personnalisées personnalisent personnaliser personnalisera personnaliserai personnaliseraient personnaliserais personnaliserait personnaliseras personnalisèrent personnaliserez personnaliseriez personnaliserions personnaliserons personnaliseront personnalises personnalisés personnalisez personnalisiez personnalisions personnalisme personnalismes personnalisons personnaliste personnalistes personnalité personnalités personne personnel personnelle personnellement personnelles personnels personnes personnifia personnifiai personnifiaient personnifiais personnifiait personnifiâmes personnifiant personnifias personnifiasse personnifiassent personnifiasses personnifiassiez personnifiassions personnifiât personnifiâtes personnification personnifications personnifie personnifié personnifiée personnifiées personnifient personnifier personnifiera personnifierai personnifieraient personnifierais personnifierait personnifieras personnifièrent personnifierez personnifieriez personnifierions personnifierons personnifieront personnifies personnifiés personnifiez personnifiiez personnifiions personnifions pierrassent pierrassions pourrissaient pourrissant pourrissante pourrissantes pourrissants pourrissent pourrissions pourrissons présanctifié présanctifiée présanctifiées présanctifiés préséance préséances présence présences présent présenta présentable présentables présentai présentaient présentais présentait présentâmes présentant présentas présentasse présentassent présentasses présentassiez présentassions présentât présentâtes présentateur présentateurs présentation présentations présentatrice présentatrices présente présenté présentée présentées présentement présentent présenter présentera présenterai présenteraient présenterais présenterait présenteras présentèrent présenterez présenteriez présenterions présenterons présenteront présentes présentés présentez présentiez présentions présentoir présentoirs présentons présents présonorisation présonorisations pressaient pressant pressante pressantes pressants pressens pressent pressentaient pressentais pressentait pressentant pressente pressentent pressentes pressentez pressenti pressentie pressenties pressentiez pressentiment pressentiments pressentîmes pressentions pressentir pressentira pressentirai pressentiraient pressentirais pressentirait pressentiras pressentirent pressentirez pressentiriez pressentirions pressentirons pressentiront pressentis pressentisse pressentissent pressentisses pressentissiez pressentissions pressentit pressentît pressentîtes pressentons pressing pressings pression pressions pressons priassent priassions prissent prissions prussien prussienne prussiennes prussiens pur-sang ...

Je croyais que l'amour c'était toi seul. J'entends
Soudain l'étrange et pur silence du printemps !
Le soir n'arrive point à l'heure coutumière :
Ce doux prolongement de rêveuse lumière
Est comme un messager qui dans le drame accourt
Et puis d'abord se tait. - Je croyais que l'amour
C'était toi seul, avec, serrés sur ton visage,
La musique, les cieux, les climats, les voyages.
Mais plus énigmatique, et plus réelle aussi,
Le doigt levé, ainsi que, Saint Jean, de Vinci,
Écoutant je ne sais quelle immense nouvelle,
L'heure, qui se maintient et lentement chancelle,
Me fixe d'un regard où les siècles ont mis
Le secret fraternel à mon esprit promis...

Le vent s'essaye et tombe. Au loin un chien aboie.

Toi qui fus la douleur dont j'avais fait ma joie,
Toi par qui je portais, mendiant, un trésor,
Qui fus mon choix soudain et pourtant mon effort,
Toi que mon coeur vantait, en appelant sa chance
Cette ardente, servile, oppressante souffrance
De sentir tout mon être entravé par ton corps,
Toi qui fus mon salut et mon péril extrême,
Se, pourrait-il ce soir que, plus fort que toi-même,
L'éternel univers fût vraiment ce que j'aime ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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Les mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.

- Laissons se balancer dans leur ombre décente
L'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions le secret ou la hâte oppressante
Au silence sacré qui ne les livre point.

Un souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S'il consent à garder sa face sombre et stable
Le mensonge lui-même est un noble secret.

Ô Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale pudeur, effort, renoncement,
Sainteté des torrents retenant leur eau vive,
Solitude du coeur et de la voix qui ment !

Tendresse de la main qui parcourt et qui lisse
La vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis que le désir se prive du délice
De déchaîner l'orage éloquent des aveux

Résolution pure, auguste et difficile
De n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne soit pas prisonnier de l'ineffable accord !

Feintise d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation aux paisibles instants :
Plus que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous êtes le mérite insondable et constant !

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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