Poème que+continue - 2 Poèmes sur que+continue


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake cakes caoua caouas caqua caquai caquais caquait caquas caquât caque caqué caquée caquées caques caqués caquet ...


Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre
mon désespoir et la raison de vivre
Il
y a l'injustice et ce malheur des hommes
Que
je ne peux admettre il y a ma colère

Il
y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il
y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le
pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Pour
tous les innocents qui haïssent le mal

La
lumière toujours est tout près de s'éteindre
La
vie toujours s'apprête à devenir fumier
Mais
le printemps renaît qui n'en a pas fini
Un
bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe

Et
la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs
sens atrophiés n'y résisteront pas
J
'entends le feu parler en riant de tiédeur
J
'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert

Toi
qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi
que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu
ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu
chantais en rêvant le bonheur sur la terre

Tu
rêvais d'être libre et je te continue.
Dit de la force de l'amour
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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Après mille ans et plus de guerre déclarée,
Les
loups firent la paix avecque les brebis.
C
'était apparemment le bien des deux partis ;
Car
si les loups mangeaient mainte bête égarée,
Les
bergers de leur peau se faisaient maints habits.
Jamais
de liberté, ni pour les pâturages,
Ni
d'autre part pour les carnages :
Ils
ne pouvaient jouir qu'en tremblant de leurs biens.
La
paix se conclut donc : on donne des otages :
Les
loups, leurs louveteaux ; et les brebis, leurs chiens.
L
'échange en étant fait aux formes ordinaires,
Et
réglé par des commissaires,
Au
bout de quelque temps que messieurs les louvats
Se
virent loups parfaits et friands de tuerie,
Ils
vous prennent le temps que dans la bergerie
Messieurs
les bergers n'étaient pas,
Étranglent
la moitié des agneaux les plus gras,
Les
emportent aux dents, dans les bois se retirent.
Ils
avaient averti leurs gens secrètement.
Les
chiens, qui, sur leur foi, reposaient sûrement,
Furent
étranglés en dormant :
Cela
fut sitôt fait qu'à peine ils le sentirent.
Tout
fut mis en morceaux ; un seul n'en échappa.
Nous
pouvons conclure de là
Qu
'il faut faire aux méchants guerre continuelle.
La
paix est fort bonne de soi ;
J
'en conviens ; mais de quoi sert-elle
Avec
des ennemis sans foi ?
Les Loups et les Brebis
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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