Poème qui+aboie - 2 Poèmes sur qui+aboie


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake cakes caoua caouas caqua caquai caquais caquait caquas caquât caque caqué caquée caquées caques caqués caquet ...


Telle de l'Angelus, la cloche matinale
Fait
dans les carrefours hurler les chiens errants,
Tel
ton luth chaste et pur, trempé dans l'eau lustrale,
Ô
George, a fait pousser de hideux aboiements,

Mais
quand les vents sifflaient sur ta muse au front pâle,
Tu
n'as pu renouer tes longs cheveux flottants ;
Tu
savais que Phébé, l'Étoile virginale
Qui
soulève les mers, fait baver les serpents.

Tu
n'as pas répondu, même par un sourire,
A
ceux qui s'épuisaient en tourments inconnus,
Pour
mettre un peu de fange autour de tes pieds nus.

Comme
Desdémona, t'inclinant sur ta lyre,
Quand
l'orage a passé tu n'as pas écouté,
Et
tes grands yeux rêveurs ne s'en sont pas douté.
A George Sand (II)
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 830 votes


Je croyais que l'amour c'était toi seul. J'entends
Soudain
l'étrange et pur silence du printemps !
Le
soir n'arrive point à l'heure coutumière :
Ce
doux prolongement de rêveuse lumière
Est
comme un messager qui dans le drame accourt
Et
puis d'abord se tait. - Je croyais que l'amour
C
'était toi seul, avec, serrés sur ton visage,
La
musique, les cieux, les climats, les voyages.
Mais
plus énigmatique, et plus réelle aussi,
Le
doigt levé, ainsi que, Saint Jean, de Vinci,
Écoutant
je ne sais quelle immense nouvelle,
L
'heure, qui se maintient et lentement chancelle,
Me
fixe d'un regard où les siècles ont mis
Le
secret fraternel à mon esprit promis...

Le
vent s'essaye et tombe. Au loin un chien aboie.

Toi
qui fus la douleur dont j'avais fait ma joie,
Toi
par qui je portais, mendiant, un trésor,
Qui
fus mon choix soudain et pourtant mon effort,
Toi
que mon coeur vantait, en appelant sa chance
Cette
ardente, servile, oppressante souffrance
De
sentir tout mon être entravé par ton corps,
Toi
qui fus mon salut et mon péril extrême,
Se
, pourrait-il ce soir que, plus fort que toi-même,
L
'éternel univers fût vraiment ce que j'aime ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 820 votes