Poème renonce+aux - 3 Poèmes sur renonce+aux
3 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : rance rances ranci rancie rancies rancio rancios rancis rancit rancît renonce renoncé renoncée renoncées renonces renoncés rince rincé rinceau rincée rincées rinces rincés ronce ronces aïeux aux axa axai ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDeux taureaux combattaient à qui posséderait
Une génisse avec l'empire.
Une grenouille en soupirait.
" Qu'avez-vous ? " se mit à lui dire
Quelqu'un du peuple croassant.
" Et ! ne voyez-vous pas, dit-elle,
Que la fin de cette querelle
Sera l'exil de l'un ; que l'autre, le chassant,
Le fera renoncer aux campagnes fleuries ?
Il ne régnera plus sur l'herbe des prairies,
Viendra dans nos marais régner sur les roseaux ;
Et nous foulant aux pieds jusques au fond des eaux,
Tantôt l'une, et puis l'autre, il faudra qu'on pâtisse
Du combat qu'a causé Madame la génisse. "
Cette crainte était de bon sens.
L'un des taureaux en leur demeure
S'alla cacher à leurs dépens :
Il en écrasait vingt par heure.
Hélas ! on voit que de tout temps
Les petits ont pâti des sottises des grands.
Les Deux Taureaux et une Grenouille
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLes mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.
- Laissons se balancer dans leur ombre décente
L'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions le secret ou la hâte oppressante
Au silence sacré qui ne les livre point.
Un souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S'il consent à garder sa face sombre et stable
Le mensonge lui-même est un noble secret.
Ô Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale pudeur, effort, renoncement,
Sainteté des torrents retenant leur eau vive,
Solitude du coeur et de la voix qui ment !
Tendresse de la main qui parcourt et qui lisse
La vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis que le désir se prive du délice
De déchaîner l'orage éloquent des aveux
Résolution pure, auguste et difficile
De n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne soit pas prisonnier de l'ineffable accord !
Feintise d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation aux paisibles instants :
Plus que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous êtes le mérite insondable et constant !
Poème de l'amour
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