Poème temoignage+mon - 2 Poèmes sur temoignage+mon

2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : témoigna témoignage témoignages témoignai témoignaient témoignais témoignait témoignâmes témoignant témoignas témoignasse témoignassent témoignasses témoignassiez témoignassions témoignât témoignâtes témoigne témoigné témoignée témoignées témoignent témoigner témoignera témoignerai témoigneraient témoignerais témoignerait témoigneras témoignèrent témoignerez témoigneriez témoignerions témoignerons témoigneront témoignes témoignés témoignez témoigniez témoignions témoignons émana émanai émanaient émanais émanait émanant émanas émanât émane émané émanent émanes émanions émanons émiaient émiant émient émiions éminça éminçai éminçaient éminçais éminçait éminçant éminças éminçât éminçons éminent émions émondé hémine hémines hémione hémiones hymen hyménée hyménées hymens hymne hymnes maçon maçonna maçonnai maçonnais maçonnait maçonnas maçonnât maçonne maçonné maçonnée maçonnées maçonnes maçonnés maçons mahonia mahonias mahonne mahonnes main Maine mains maint maman mamans man mana manant manas mandé mânes mania maniai maniaient maniais maniait maniant manias maniât manie manié maniée maniées manient manies maniés maniions manions manne mannes Mans mans Meknès men mena menaça menaçai menaçaient menaçais menaçait menaçant menaças menaçât menaçons menai menaient menais menait menant menas menât Mené mené mène meneau menée menées mènent menés mènes menin menine menines menins menions menons mens ment menu menue menues menuet menuisé menus mien mienne miennes miens mimaient mimant miment mimions mimons min mina minahouet minai minaient minais minait minant minas minât minaudé mine miné minée minées minent mines minés minet mini minions minis minoen minoens minois minons minot minou minous minuit minus minuté moine moineau moines moins moment mon mondé monnaie monnaies mono monos mont monté muaient muant muent muions muni munie munies munis munit munît muons Yémen ...

Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ;

Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays ;

Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ;

Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ;

Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand cœur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats ;

Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant ;

Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De fœtus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ;

Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;

Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C'est pour les cœurs mortels un divin opium !

C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !

Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
Les Phares
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire

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Que puis-je te laisser qui t'émeuve et survive
À mon souffle triste et fervent ?
Jamais ma passion ne semblait décisive
À ton esprit sombre et mouvant ?

Peut-être verras-tu un plus pur témoignage
De mon inconcevable émoi
Dans l'aveu sans propos, sans fièvre et sans image
Des jours où j'eus pitié de moi ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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