230 poésies d'internaute.



Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir

[ René Char]

Balade en compagnie de William Shakespeare, Pierre de Ronsard, Jean de La Fontaine, Friedrich Hölderlin, Alphonse de Lamartine, John Keats, Victor Hugo, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud, Rabindranath Tagore, Paul Valéry, Louis Aragon, Paul Eluard, Jacques Prévert, Pablo Neruda, Yves Bonnefoy, Adonis, François Cheng, Joseph Brodsky, Nimrod et bien d'autres..
La poésie qui, un jour ou l'autre dans notre adolescence a interpellé un grand nombre d'entre nous est toujours bien vivante.


Nouveaux poèmes ou vers déjà connus ?


L’idée que j’attache à la poésie est donc celle d’une imitation en style harmonieux, tantôt fidèle, tantôt embellie de ce que la nature, dans le physique et dans le moral, peut avoir de plus capable d’affecter, au gré du poète, l’imagination et le sentiment.

[ Marmontel ]

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Autours du village de Pascal Image

Sensation bonheur

Sensation bonheur

Demain matin tôt à l'heure où la lune laisse la place au soleil quand l'herbe haute est chargée de rosée, quand les marmottes traversent la route pour rejoindre un autre pré, quand les chevreuils le font aussi et quand même les jeunes chamois s'y mettent venu s'enivrer des premières feuilles, quand le merle chante au ciel des airs amoureux, quand la brume se dissipe en caressant les crêtes et les barres encore enneigées, j'irai voir les premiers troupeaux monter, le parc est prêt et l'herbe est haute et parfumée 
Ce soir moi couché tôt juste avant les poules parce que moi levé tôt avant le soleil. Tous les matins quand voisine à moi entend porte se fermer demande " Dis moi où tu vas ! 
Je dis où je vais parce que phone passe pas là bas ! Rien ne passe là bas sauf ce bon vieux courant qui nous relie au ciel avec ses tourmentes et ses merveilles. C'est pas vraiment là bas mais plutôt juste un peu plus haut quand y'a silence oiseaux et tous les animaux qui ont laissé des traces sur la terre des sentiers après la pluie ou l'orage de la veille, des traces et des odeurs que la chaleur du soleil réveille. 
Moi aimer poser cul sur rocher bien plat et sortir gourde de source fraîche, grignoter un quignon de pain pas encore rassis bien enveloppé et sentir monter en moi un sentiment de vie, une puissance modeste admirative et humble.
Ne jamais insulter les cailloux quand ils te font un peu trébucher 
Toi être chez eux faut s'adapter et en faire des compagnons de jeux

Je l'ai senti ce matin sur le sentier.
Comme des parfums de réglisse ou de caramiel, de vanouilles sauvages et de sucre à la résine.
J'ai ouvert les mains et poser mon bâton sur les branches d'un tout jeune mélèze pour bien respirer toutes ces odeurs. 

Une grive était posée sur le sentier à côté d'un bouquet de sauge, une grive que le ciel avait laissé tomber devenue la proie des mouches que le renard chassera d'un coup de queue pour s'occuper de l'oiseau, si il passe par là.
Pas facile à expliquer mais je vais essayer pour vous.
On a l'impression que la chaleur monte de la terre aidée par le soleil et non pas que du soleil. Tu me suis ? Tu me suis sur ce sentier ? On va marcher doucement et s'arrêter quand tu en auras envie et on se reposera un moment assis sur une large pierre bien stable à côté d'un talus de rhododendrons enfin bien rouges.

Nous donnerons des noms amusants gourmands et parfumés aux plantes et fleurs que nous ne connaissons pas en riant sous les formes étranges et légères des petits cirrus ouatés de mystère qu'une escadre d'hirondelles traversent en silence.

D'un regard j'irai butiner tes lèvres de miel en bourdonnant de bonheur.

Et nous irons plus haut sur le sentier marchant lentement en longeant le torrent tes pas dans les miens et mes rêves dans les tiens.


 


 



Ville d'aujourd'hui de Lynamy

Telle la rose

Je suis en prose

Telle la nuit

Je vous envie

Telle la Terre

Je vous vénère

Telle la lune

Je vous enfume

 

Moi ville d'aujourd'hui

J'en suis punie

On me salit

On me trahit

Rivières noires

A mes déboires

Rues crasseuses

Qui me font gueuse

Pollution à mes dépends

Et je le jure ardemment

L'industrie et ses rejets

Les voitures et leurs trajets

Font de moi une pouilleuse

Et me rendent malheureuse

 

L'Homme me souille

Et j'en ai trouille

De finir

Tel un navire

Échoué sur le côté

Les idées changent

Et ce mélange

Fait de l'Homme

Un grand bonhomme

Qui changera

Et c'est pour ça

Qu'aujourd'hui j'ai foi

En l'Homme plus qu'autrefois

Il changera

Et me prou'vra

Que l'avenir

De mon navire

Ne sera plus de polluer

De tuer ou de faire tousser

Mais d'y voir grandir

Les générations avenir

Dans une ville occidentale

Un espoir monumental.



Un enfant... de Edgar Marchenoir

A ceux dont le regard plie en suivant des ombres,

Et ils n’entendent, ils ne suivent qu’une voix : celle du nombre,

Et leurs imprudences ne sont plus que souvenirs,

A ceux qui ont fui leurs propres questions, que dire ?

 

« Par-delà songes et poussières des nouveaux temps,

Vois la lumière dans le sourire d’un enfant… »

 

A celui qui poursuit, rempli de désespoir,

Une étoile disparue, perdue dans sa mémoire,

Jetant son âme au ciel pour qu’enfin elle respire,

A celui qui, aujourd‘hui, n’ose plus croire, que dire ?

 

« Comètes et arcs-en-ciel, astres étincelants

Jamais n’éclipseront la joie d’un enfant… »

 

A ceux qui ont abandonné les bruits du monde

Pour qu’à leur prière un dieu peut-être réponde,

Pour trouver force et liberté et ne plus fuir,

A ceux dont l’esprit vole en solitaire, que dire ?

 

« L’éternité que tu cherches au firmament

N’est que le reflet du regard d’un enfant… »

 

A celui qui cherche au-delà de l’horizon,

Une espérance inconnue, de nouvelles questions,

D’autres sommets, d’autres altitudes à gravir,

A celui dont l’effort est l’aliment, que dire ?

 

« N’entrevois-tu pas les défis les plus grands

Briller dans les yeux étonnés d’un enfant ? »

 

A ceux dont le cœur s’est protégé par la force

Et l’ont recouvert d’une imperméable écorce

Où ni sanglot ni larme ne peut s’y assoupir,

A ceux qui sont durs contre leur souffrance, que dire ?

 

« Ose à nouveau pleurer, saigner comme avant

Quand tu tombais du haut de tes jeux d’enfant… »

.



de bubu 13

Son âme lie dans le cœur de sa petite Amélie, il la regarde grandir avec ses états d'âme, il sait que la mer veille et se réveille que sur la terre il y a des vipères, du paradis il surveille et protège sa merveille des mystères de la vie son père, et du drame pour qu'elle devienne une belle dame /Bruno Domenech



de Stouf

Seul dans ma voiture, 
Je chope le vent avec ma main par la fenêtre.
Je sens l'air chaud glisser entre mes doigts et l'odeur de mon sandwich à la rosette dans la boîte à gants.
Le soleil chauffe mon ventre nu et j'ai une délicieuse envie de faire caca.



de bubu 13

L'eau rend ce désir de l'avoir quand on traverse un désert sans elle, l'eau rend ce visuel sensuel qu'on ne peut saisir comme l'arc-en-ciel, Laurence verse et dissimule en pleine averse ses larmes, elle garde son sourire qui me renverse /Bruno Domenech 



de bubu 13

Celui qui t'évite limite-le, celui qui t'invite imite-le / Bruno Domeneh



de bubu 13

Dès son réveil il s'étire il me regarde et il m'attire vers sa gamelle le chat cette merveille que j'adore, il dévore le délicieux repas, jusqu'aux aurores il en redemandera encore, avec ses déplacements silencieux et ses sauts prodigieux il explore, il finit par se poser sur moi et me réclame des câlins, il joue de sa beauté pour me charmer ce petit félin, avec ses airs malicieux mystérieux et majestueux il ronronne, je l'imagine sur un trône avec sa couronne, et moi je me régale de caresser cette douceur /Bruno Domenech



de bubu 13

Les pleurs résonnent sur les chemins des pâquerettes des boutons d'or et des coquelicots, la peur m'emprisonne, un arc-en-ciel se forme, les fleurs me raisonnent, je voyage dans les couleurs et la douceur des nuages, ma douleur n'était qu'un mirage /Bruno Domenech



de bubu 13

Pour mettre sur pause les maux et les humeurs moroses, on pose notre armure, on oses aller sur les murs, et lire les mots qui nous murmurent des roses 



de bubu 13

Je suis tomber amoureux avant de la voir mourir, son âme est sorti de ses yeux j'ai cru voir son sourire, notre amour étais d'une telle ampleur que le ciel était en pleur, elle était si belle et la tête pleine de décibels quand j'étais avec elle, un jour je m'envolerai vers ses ailes sans voler nos vies éternelles 



Nature de Gérard Hicès

 

Brumes sur le lac

 

C'est comme un nuage porté par les eaux

Dans ces matins que le soleil ne filtre

L'embarcation semble planer des hauts,

Un ange s'enveloppe du saint philtre.

 

Légère dans ces moments d'invasions

En sa robe romanesque vermeille,

L' Aura recluse essaime l'éclosion

Qu'une barque solitaire émerveille.

 

Berceau d'un landau feuillu émanant

Aux clapotis de l'onde sur la rive,

Éveil des oiseaux dans le rayonnant.

 

Le cabanon revit auprès des grives

Nos amours s'éveillent au vent levant

Dans la douce bise des hautes rives.

 

Texte protégé.



Le ciel bleu de Carina bolenzo

Le ciel est bleu comme les cieux . Nous étions toujours triste jusqu'à ce la vie nous souris . Les oiseux s'amusent mieux depuis que le ciel est bleu . Les nuages flottent dans les aires car elles sont vraiment tête en l'air . Mon ciel est magnifique et fait que les choses soient magique . Carina Bolenzo

Mais qui est elle? de cerbere974/Vincent.A

Ca as beaucoup trop duré
D'apres eux je devrais en parler
Vous savez, elle...
Elle qui de jour en jour me suit de plus belle.
Elle qui chez Moi,bien qu'elle n'y soit pas invitée,
M'accompagne dans mes activités,
Seul le moment ou je suis avec l'un de mes meilleurs amis,
Est celui durant lequel elle disparait, elle revient par la suite,
Me parler d'un ton un peu plus gris, une fois cet ami partit.
Elle s'est Tout de moi,deja un an qu'elle est la,
Moi je ne l'aime pas, mais elle est comme attachée a moi;
J'aimerais qu'elle disparaisse, qu'elle ne soit plus,
Qu'elle cesse de me suivre, que je ne la voie plus que pour lui dire salut,
Aujourd'hui encore je n'en peux plus, elle me suit,
Moi, entouré de mes amis, mais rien n'y fait, elle est la,
Elle ne me lache pas.
Mais qui est Elle me dirait Vous?
Elle, c'est Solitude.



Le chemin de Ethan Fitquin

Il en fut ainsi au chemin de Compostelle

Où mon âme en repos à trouvé son réveil,

Cherchant l'ataraxie en quittant les merveilles.
C'est sans vouloir que je l'ai aperçu; c'est elle!

 

Son essence, sa beauté, masquaient les chapelles.
Son regard comparé aux salves du soleil
Sur ma peau, ne pouvait farder mes joues vermeilles.
C'est le Graal sur mon chemin, Une Dentelle!

 

Ses cheveux d'ange offraient, palette de couleurs,
Son accent du sud a su égayer mon cœur,
Ne Laissant sur son parcours qu'odeur de jasmin

 

Chacun sa route, c'est la loi du voyageur.
Avoir pu converser m'a emplit de bonheur,
Du reste de ta vie je n'en saurai plus rien.

 



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La poésie, comme Dieu, comme l'amour, n'est que foi.

[ Juan Ramon Jimenez ] - Le courant infini