Poème angoisse - 14 Poèmes sur angoisse


14 poèmes


Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : affliction affres agitation alarme anxiété appréhension attente boulet chagrin contraction crainte crise désarroi désespoir détresse douleur effroi émotion épouvante frayeur frousse inquiétude malaise mélancolie peine peur préoccupation resserrement souci ...

Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : angoissa angoissai angoissaient angoissais angoissait angoissâmes angoissant angoissante angoissantes angoissants angoissas angoissasse angoissassent angoissasses angoissassiez angoissassions angoissât angoissâtes angoisse angoissé angoissée angoissées angoissent angoisser angoissera angoisserai angoisseraient angoisserais angoisserait ...


Je ne change point, ô vierges de Lesbos !
Lorsque
je poursuis la Beauté fugitive,
Tel
le Dieu chassant une vierge au peplos
Très
blanc sur la rive.

Je
n’ai point trahi l’invariable amour.
Mon
cœur identique et mon âme pareille
Savent
retrouver, dans le baiser d’un jour,
Celui
de la veille.

Et
j’étreins Atthis sur les seins de Dika.
J’appelle
en pleurant, sur le seuil de sa porte,
L’ombre
, que longtemps ma douleur invoqua,
De
Timas la morte.

Pour
l’Aphrodita j’ai dédaigné l’Éros,
Et
je n’ai de joie et d’angoisse qu’en elle :
Je
ne change point, ô vierges de Lesbos,
Je
suis éternelle.
Envers vous, belles, ma pensée n’est point changeante
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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Répands sur mon front d’insomnie
Tes
cheveux d’aurore et de joie,
O
toi, ma tendresse infinie,
Avril
, mon printemps, mon amour !

Quoi
de plus tendre et de plus beau
Que
de voir, miracle suprême !
Des
roses naître du tombeau !
Cela
s’est fait, puisque je t’aime.

Dans
mon âme, où l’angoisse est morte,
Le
souvenir est effacé…
Donne-moi
tes lèvres ! qu’importe
La
douleur que fut le passé !

L’oubli
me sourit dans tes yeux
Et
je dis à la vie en larmes
Un
grand hommage silencieux
Car
elle a de suprêmes charmes.

Car
j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi
les jours où j’ai pleuré,
Quelque
chose de doux, d’immense,
De
lumineux et de sacré !

C’est
pour cela que je bénis
Non
seulement toi, ma très blonde,
Mais
aussi les temps infinis,
L’espace
et les cieux et le monde !

J’ai
compris quelle aube suprême
Se
lève sur le grand néant,
Et
qu’on espère, et que l’on aime
Et
que l’on meurt en souriant !
À mon Avril
Poèmes de Renée Vivien

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