Poème comedie - 3 Poèmes sur comedie


3 poèmes


Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : affaire affectation arlequinade bouffonnerie cabotinage caprice chanson cinéma cirque déguisement dissimulation dramatique facétie farce feinte frime grimace histoire hypocrisie invention jeu manigance mascarade mensonge mimesis momerie pantalonnade pantomime parade ...

Phonétique : comédie comédies commode commodes commodité


Ne forçons point notre talent,
Nous
ne ferions rien avec grâce :
Jamais
un lourdaud, quoi qu'il fasse,
Ne
saurait passer pour galant.
Peu
de gens, que le ciel chérit et gratifie,

Ont
le don d'agréer infus avec la vie.
C
'est un point qu'il leur faut laisser,
Et
ne pas ressembler à l'âne de la fable,
Qui
pour se rendre plus aimable
Et
plus cher à son maître, alla le caresser.
" Comment ?
disait-il en son âme,
Ce
chien, parce qu'il est mignon,
Vivra
de pair à compagnon

Avec
Monsieur, avec Madame ;
Et
j'aurai des coups de bâton ?
Que
fait-il ? il donne la patte ;
Puis
aussitôt il est baisé :
S
'il en faut faire autant afin que l'on me flatte,
Cela
n'est pas bien malaisé. "

Dans
cette admirable pensée,
Voyant
son maître en joie, il s'en vient lourdement,
Lève
une corne toute usée,
La
lui porte au menton fort amoureusement,
Non
sans accompagner, pour plus grand ornement,
De
son chant gracieux cette action hardie.

" Oh !
oh ! quelle caresse !et quelle mélodie !
Dit
le maître aussitôt. Holà, Martin-bâton ! "
Martin-bâton
accourt : l'âne change de ton.
Ainsi
finit la comédie.

L' Ane et le petit Chien
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Puisque votre moulin tourne avec tous les vents,
Allez
, braves humains, où le vent vous entraîne ;
Jouez
, en bons bouffons, la comédie humaine ;
Je
vous ai trop connus pour être de vos gens.

Ne
croyez pourtant pas qu'en quittant votre scène,
Je
garde contre vous ni colère ni haine,
Vous
qui m'avez fait vieux peut-être avant le temps ;
Peu
d'entre vous sont bons, moins encor sont méchants.

Et
nous, vivons à l'ombre, ô ma belle maîtresse !
Faisons-nous
des amours qui n'aient pas de vieillesse ;
Que
l'on dise de nous, quand nous mourrons tous deux :

Ils
n'ont jamais connu la crainte ni l'envie ;
Voilà
le sentier vert où, durant cette vie,
En
se parlant tout bas, ils souriaient entre eux.
A George Sand (III)
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
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