Poème douleur - 53 Poèmes sur douleur
53 poèmes
Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : affliction affres amertume angoisse blessure bobo boulet brisement brûlure calvaire chagrin consternation contraction contrition déchirement déplaisir désespoir désolation détresse deuil élancement émotion endolorissement enfer ennui épine épreuve géhenne gémissement ...
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : daller dallera dallerai dallerais dallerait dalleras dalleur dalleurs dealer dealers déhaler déhalera déhalerai déhalerais déhalerait déhaleras déhouiller déhouillera déhouillerai déhouillerais déhouillerait déhouilleras délaiera délaierai délaierais délaierait délaieras délardé délier ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe croyais que l'amour c'était toi seul. J'entends
Soudain l'étrange et pur silence du printemps !
Le soir n'arrive point à l'heure coutumière :
Ce doux prolongement de rêveuse lumière
Est comme un messager qui dans le drame accourt
Et puis d'abord se tait. - Je croyais que l'amour
C'était toi seul, avec, serrés sur ton visage,
La musique, les cieux, les climats, les voyages.
Mais plus énigmatique, et plus réelle aussi,
Le doigt levé, ainsi que, Saint Jean, de Vinci,
Écoutant je ne sais quelle immense nouvelle,
L'heure, qui se maintient et lentement chancelle,
Me fixe d'un regard où les siècles ont mis
Le secret fraternel à mon esprit promis...
Le vent s'essaye et tombe. Au loin un chien aboie.
Toi qui fus la douleur dont j'avais fait ma joie,
Toi par qui je portais, mendiant, un trésor,
Qui fus mon choix soudain et pourtant mon effort,
Toi que mon coeur vantait, en appelant sa chance
Cette ardente, servile, oppressante souffrance
De sentir tout mon être entravé par ton corps,
Toi qui fus mon salut et mon péril extrême,
Se, pourrait-il ce soir que, plus fort que toi-même,
L'éternel univers fût vraiment ce que j'aime ?...
Poème de l'amour
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe ne puis comparer mon mal
À la douleur d'Yseult; ma tête
N'a pas sur son rêve animal
Cette blonde et molle tempête.
Mais forte, et prolongeant le temps
Que l'on met à périr d'ivresse,
Dans un chant qui renaît sans cesse,
Je meurs pour toi comme Tristan...
Poème de l'amour
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