Poème inutile - 13 Poèmes sur inutile


13 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : inintelligemment inintelligence inintelligences inintelligent inintelligente inintelligentes inintelligents inintelligibilité inintelligibilités inintelligible inintelligiblement inintelligibles initial initiale initialement initiales initialisa initialisai initialisaient initialisais initialisait initialisâmes initialisant initialisas initialisasse initialisassent initialisasses initialisassiez initialisassions ...


S'il arrivait un jour, en quelque lieu sur terre,
Qu'une entre vous vraiment comprit sa tâche austère ;
Si, dans le sentier rude avançant lentement,
Cette âme s'arrêtait à quelque dévoûment ;
Si c'était la bonté sous les cieux descendue,
Vers les infortunés la main toujours tendue ;
Si l'époux et l'enfant à ce coeur ont puisé ;
Si l'espoir de plusieurs sur elle est déposé ;
Femmes, enviez-la ! Tandis que dans la foule
Votre vie inutile en vains plaisirs s'écoule
Et que votre cœur flotte, au hasard entraîné,
Elle a sa foi, son but et son labeur donné.
Enviez-la ! Qu'il souffre ou combatte, c'est Elle
Que l'homme à son secours incessamment appelle,
Sa joie et son espoir, son rayon sous les cieux,
Qu'il pressentait de l'âme et qu'il cherchait des yeux,
La colombe au cou blanc qu'un vent du ciel ramène
Vers cette arche en danger de la famille humaine,
Qui, des saintes hauteurs en ce morne séjour,
Pour branche d'olivier a rapporté l'amour.
Aux femmes
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann
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Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même
quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme
ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au
bout de leurs bâtons agitent en cadence.

Comme
le sable morne et l'azur des déserts,
Insensibles
tous deux à l'humaine souffrance,
Comme
les longs réseaux de la houle des mers,
Elle
se développe avec indifférence.

Ses
yeux polis sont faits de minéraux charmants,
Et
dans cette nature étrange et symbolique
l'ange inviolé se mêle au sphinx antique,

tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants,
Resplendit
à jamais, comme un astre inutile,
La
froide majesté de la femme stérile.
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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