Poème quelque - 81 Poèmes sur quelque


81 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : calicot calqua calquai calquais calquait calquas calquât calque calqué calquée calquées calques calqués coeliaque coeliaques colique coliques collègue collègues colloqua colloquai colloquais colloquait colloquas colloquât colloque colloqué colloquée colloquées ...


Éros
-
Les volets, les rideaux, les portes
Ont
protégé notre bonheur;
Mais
, ô mon amie, ô ma morte,
Toi
qui meurs, qui vis et remeurs,
En
ce momentmonte à peine
Ta
lasse respiration,
Que
fais-tu de ta passion ?
Quel
est ton plaisir ou ta peine ?


Écho

-
Ne demande rien, mon amour;
Ne
bouge pas, reste en ta place;
Que
ta suave odeur tenace
M
'ombrage de son net contour.
Je
ne pense à rien, je suis telle
Que
quelque mourante immortelle
Qui
sent en son coeur tournoyer
Les
flèches qui l'ont abattue,
Et
sans pouvoir tuer la tuent.
-
Dans cette ivresse de souffrir
Avec
complaisance, ô prodige !
J
'observe aux confins du vertige
La
stupeur de ne pas mourir...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Il y a quelque nonchalance,
Peut-être
quelque pauvreté
Dans
ton amour plein de silence;
Je
le sens cette nuit d'été.

L
'espace étoilé qui nous lie
Par
ses zéphyrs et son odeur
Ressemble
plus à ma folie
Qu
'à ta noble et simple pudeur.

Tu
penses à toi en vivant,
Tout
ton être en toi persévère;
Moi
par l'arôme et par le vent
Je
rejoins les sublimes sphères.

L
'infini qui respire et luit
S
'accorderait avec mon être
Si
le ciel pouvait me connaître
Et
si j'appartenais à lui !

Mais
toi, sans même que tu saches
D
'où me vient ma triste fureur,
D
'où vient que mon désir s'attache
À
ta vive et sourde pâleur,

Tu
vis tranquillement, content
De
sentir ton esprit à l'aise
Parmi
tous mes soins, et pourtant
Je
n'aime pas que tu me plaises !

Je
n'aime pas ce dévouement
Que
suscite en moi quelque charme
De
ta voix; de tes mouvements,
Toutes
tes innocentes armes !

Depuis
le jour où je t'aimai
Ma
fierté s'irrite et réclame,
Je
ne me pardonne jamais
Cette
reddition de l'âme !

Àh!
laisse-moi te fuir, afin
De
te retrouver en moi-même,
Selon
ma soif, selon ma faim,
Et
suffisant pour que je t'aime !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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