Poème sport - 12 Poèmes sur sport


12 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : saper sapera saperai saperais saperait saperas sapeur sapeurs Sapporo sépara séparai séparais séparait séparas séparât sépare séparé séparée séparées séparer séparera séparerai séparerais séparerait sépareras sépares séparés souper soupera ...


Il n'est pas vrai qu'on soit orgueilleux d'aimer tant,
Et
que d'un oeil d'aigle on regarde
Les
passants affairés, indifférents, contents,
Noyés
de lumière blafarde.

Il
n'est pas vrai qu'un grave et poignardant amour
Isole
noblement le rêve;
Nul
ne dit les combats dont l'assaille sans trêve
Le
désir, conflit sombre et sourd !

Il
n'est pas vrai que l'âme altière et transportée
Bénisse
son cruel fardeau.
Même
si l'on paraît éblouie et hantée,
L
'on ne vit qu'en courbant le dos.

Comment
se réjouir d'avoir livré sa chance
À
l'étranger vague et secret
Qui
, selon sa rieuse ou grave nonchalance,
Nous
emmêle à son sort distrait ?
-
Ah! pouvoir n'aimer pas celui qu'on aime ! N'être
Pas
l'esclave d'un beau vivant !
Vivre
libre, espérer, choisir, vouloir, connaître !
Fendre
l'azur comme le vent !

Ne
pas être liée avec de durs cordages,
Secs
et fermés comme des poings,
Au
charme inévitable et fortuit d'un visage,
Qu
'on eût pu ne rencontrer point !

N
'avoir pas transféré sa digne solitude,
Unique
et nombreuse à la fois,
Dans
un corps dont les yeux, la voix, la lassitude
Semblent
sacrés ou bien narquois !

Ne
pas être obligée à constater sans cesse
Que
rien ne nous est plus soumis,
Et
que, ne nous laissant qu'une atroce paresse,
Notre
coeur bat dans l'ennemi !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Tant aimer! Non, aucun orgueil
Ne
me soulève cette fois !
Hermione
aux cris de chevreuil,
Phèdre
hantant les rocs, les bois,
Me
sont de détestables soeurs !
La
sérénité, la douceur,
Les
calmes jours, leurs purs trésors,
Surpassent
ces mortels transports !
-
D'où nous viendrait cette fierté
D
'avoir atrocement goûté
Au
sombre suc de la Nature ?
-
Ô Raison! sache nous blâmer !
Réprouve
les coeurs affamés,
Dis-le!
pour que la créature
Renonce
à l'humaine pâture !

Il
est honteux de tant aimer !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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