Poème taille - 8 Poèmes sur taille


8 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : étal étala étalai étalais étalait étalas étalât étale étalé étalée étalées étales étalés étalisé étals éteule éteules éthyle éthyles étiola étiolai étiolais étiolait étiolas étiolât étiole étiolé étiolée étiolées ...


La très chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle
n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont
le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu
'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.


Quand
il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce
monde rayonnant de métal et de pierre
Me
ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les
choses où le son se mêle à la lumière.


Elle
était donc couchée et se laissait aimer,
Et
du haut du divan elle souriait d'aise
A
mon amour profond et doux comme la mer,
Qui
vers elle montait comme vers sa falaise.


Les
yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D
'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et
la candeur unie à la lubricité
Donnait
un charme neuf à ses métamorphoses ;


Et
son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis
comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient
devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et
son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,


S
'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour
troubler le repos où mon âme était mise,
Et
pour la déranger du rocher de cristal
, calme et solitaire, elle s'était assise.


Je
croyais voir unis par un nouveau dessin
Les
hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant
sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur
ce teint fauve et brun, le fard était superbe !


Et
la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme
le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque
fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il
inondait de sang cette peau couleur d'ambre !

Les Bijoux
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Où la vie se contemple tout est submergé
Monté
les couronnes d’oubli
Les
vertiges au cœur des métamorphoses
D’une
écriture d’algues solaires
L’amour
et l’amour.

Tes
mains font le jour dans l’herbe
Tes
yeux font l’amour en plein jour
Les
sourires par la taille
Et
tes lèvres par les ailes
Tu
prends la place des caresses
Tu
prends la place des réveils.
Où la vie se contemple tout est submergé
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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