Poème brouillards - 1 Poèmes sur brouillards

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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : barioler bariolera bariolerai barioleraient bariolerais bariolerait barioleras bariolèrent bariolerez barioleriez bariolerions bariolerons barioleront bariolure bariolures bourreler bourrelèrent bourrelier bourreliers bourrellera bourrellerai bourrelleraient bourrellerais bourrellerait bourrelleras bourrellerez bourrellerie bourrelleries bourrelleriez bourrellerions bourrellerons bourrelleront braillard braillarde braillardes braillards brailler braillera braillerai brailleraient braillerais braillerait brailleras braillèrent braillerez brailleriez braillerions braillerons brailleront brailleur brailleurs bréler brêler brélera brêlera brélerai brêlerai bréleraient brêleraient brélerais brêlerais brélerait brêlerait bréleras brêleras brélèrent brêlèrent brélerez brêlerez bréleriez brêleriez brélerions brêlerions brélerons brêlerons bréleront brêleront breller brellera brellerai brelleraient brellerais brellerait brelleras brellèrent brellerez brelleriez brellerions brellerons brelleront briller brillera brillerai brilleraient brillerais brillerait brilleras brillèrent brillerez brilleriez brillerions brillerons brilleront brouillard brouillards brouiller brouillera brouillerai brouilleraient brouillerais brouillerait brouilleras brouillèrent brouillerez brouillerie brouilleries brouilleriez brouillerions brouillerons brouilleront brouilleur brouilleurs brûler brûlera brûlerai brûleraient brûlerais brûlerait brûleras brûlèrent brûlerez brûlerie brûleries brûleriez brûlerions brûlerons brûleront brûleur brûleurs brûloir brûloirs brûlure brûlures éberluer éberluera éberluerai éberlueraient éberluerais éberluerait éberlueras éberluèrent éberluerez éberlueriez éberluerions éberluerons éberlueront ...

Du temps que la nature en sa verve puissante
Concevait chaque jour des enfants monstrueux,
J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante,
Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux.

J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme
Et grandir librement dans ses terribles jeux ;
Deviner si son cœur couve une sombre flamme
Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ;

Parcourir à loisir ses magnifiques formes ;
Ramper sur le versant de ses genoux énormes,
Et parfois en été, quand les soleils malsains,

Lasse, la font s'étendre à travers la campagne,
Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins,
Comme un hameau paisible au pied d'une montagne.
La Géante
Poèmes de Charles Baudelaire

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