Poème - Peut-être que ton corps charmant, qui me tourmente Par la grâce des mains, des lèvres et de...


poème 1



Peut-être que ton corps charmant, qui me tourmente
Par
la grâce des mains, des lèvres et de l'oeil,
Établit
en moi seule une saison démente
l'instinctif élan est grave comme un deuil.
Je
l'ai lu dans un juste et saisissant recueil:
«
La beauté de l'amant n'est qu'au coeur de l'amante »
C
'est donc moi qui te fais un excessif accueil !
-
Alors, pourquoi ce rare et précis esclavage ?
Mais
mon mal est sacré puisque le sort le veut !
Et
c'est mon besoin fol comme mon besoin sage
De
préférer au monde un seul de tes cheveux !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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