Poème de Kévin Boitel


La houle de Kévin Boitel

Souvent, aux jours d'été, en plein air je m'allonge, Et perçant les nuages, mon regard s'élonge. Le bleu profond du ciel m'emporte, me replonge Dans ce monde utopique d'espoir et de songes. Sur le sable embrasé, je la revois encore. Son doux sourire n'a d'égal aucun trésor : L'univers tout entier jalousait son cher corps, Sa chaude présence valait plus que de l'or. Je repense alors aux souvenirs éternels, À ses yeux rayonnants, à sa voix si sensuelle, À nos ris concordants, à nos corps qui s'emmellent, À ce goût de l'amour que j'éprouvais pour Elle. Mais ses noirs mensonges, limpides adultères, Absorbants la lueur, ont brisé la chimère. La passion s'est noyé, s'est hissé la colère, Et le goût de l'amour est devenu amer. Désinvolte, elle m'a fui. Me voilà ésseulé. Le temps s'est écoulé, mon bonheur écroulé, Je ne parviens fatalement à l'oublier, Adonc, je pleure en secret nos coeurs écroués.