Poème Fol - 22 Poèmes sur Fol


22 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éfaufila éfaufilai éfaufilais éfaufilait éfaufilas éfaufilât éfaufile éfaufilé éfaufilée éfaufilées éfaufiles éfaufilés failla faillai faillais faillait faillas faillât faille faillé faillée faillées failles faillés failli faillis faillit faillît fallait ...


Pour faire une chanson nouvelle,
On
peut demander à l’oiseau
Le
secret d’une ritournelle
Et
le mystère d’un scherzo ;
On
peut aussi prendre une lyre,
Ajouter
quelques fleurs autour,
Un
clair de lune et des sourires…
Mais
tout ça ne peut pas suffire
Pour
faire une chanson d’amour.

Pour
faire une chanson qui naisse,
Et
survivre à tous les étés,
Il
faut connaître la caresse
Dont
le cœur semble s’arrêter ;
Il
faut connaître la torture
D’attendre
, jusqu’au bout du jour,
Une
trop chère créature…
C’est
le cœur qui bat la mesure
Pour
faire une chanson d’amour.

Pour
faire une chanson qui tremble,
Et
chante avec des vrais soupirs,
Il
faut avoir cru, tout ensemble,
Cent
fois vivre et cent fois mourir;
Souvenirs
aux fleurs défleuries,
Frissons
d’un soir, baisers d’un jour…
Valse
de flamme et de folie…
Il
faut avoir donné sa vie
Pour
faire une chanson d’amour !


Rien que des chansons
Poèmes de Louise Rose Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard

Citations de Louise Rose Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard
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Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise
, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi
qui passais par là, je crus voir une fée,
Et
je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs ?


Elle
me regarda de ce regard suprême
Qui
reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et
je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu
nous en aller sous les arbres profonds ?


Elle
essuya ses pieds à l'herbe de la rive ;
Elle
me regarda pour la seconde fois,
Et
la belle folâtre alors devint pensive.
Oh!
comme les oiseaux chantaient au fond des bois !


Comme
l'eau caressait doucement le rivage !
Je
vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La
belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses
cheveux dans ses yeux, et riant au travers.

Elle était déchaussée, elle était décoiffée
Poèmes de Victor Hugo

Citations de Victor Hugo
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