Poème eux+seulement - 8 Poèmes sur eux+seulement


8 poèmes


Phonétique : eaux eux ex exauça exauçai exauçais exauçait exauças exauçât exeat exit salamandre salamandres salement salmonelle salmonelles salmonellose salmonelloses salmoniculteur salmoniculteurs salmoniculture salmonicultures seulement slalomaient slalomant slaloment slalomions slalomons


Se voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment ;

Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d'un songe,
Et dans cette clarté respirer librement -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.

Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C'est vous, la tête en fleurs, qu'on croirait sans souci,
C'est vous qui me disiez qu'il faut aimer ainsi.

Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime.

Se voir le plus possible
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 863 votes


Répands sur mon front d’insomnie
Tes
cheveux d’aurore et de joie,
O
toi, ma tendresse infinie,
Avril
, mon printemps, mon amour !

Quoi
de plus tendre et de plus beau
Que
de voir, miracle suprême !
Des
roses naître du tombeau !
Cela
s’est fait, puisque je t’aime.

Dans
mon âme, où l’angoisse est morte,
Le
souvenir est effacé…
Donne-moi
tes lèvres ! qu’importe
La
douleur que fut le passé !

L’oubli
me sourit dans tes yeux
Et
je dis à la vie en larmes
Un
grand hommage silencieux
Car
elle a de suprêmes charmes.

Car
j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi
les jours où j’ai pleuré,
Quelque
chose de doux, d’immense,
De
lumineux et de sacré !

C’est
pour cela que je bénis
Non
seulement toi, ma très blonde,
Mais
aussi les temps infinis,
L’espace
et les cieux et le monde !

J’ai
compris quelle aube suprême
Se
lève sur le grand néant,
Et
qu’on espère, et que l’on aime
Et
que l’on meurt en souriant !
À mon Avril
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 705 votes