Poème eux+seulement - 8 Poèmes sur eux+seulement
8 poèmes
Phonétique : eaux eux ex exauça exauçai exauçais exauçait exauças exauçât exeat exit salamandre salamandres salement salmonelle salmonelles salmonellose salmonelloses salmoniculteur salmoniculteurs salmoniculture salmonicultures seulement slalomaient slalomant slaloment slalomions slalomons
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeSe voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment ;
Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d'un songe,
Et dans cette clarté respirer librement -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C'est vous, la tête en fleurs, qu'on croirait sans souci,
C'est vous qui me disiez qu'il faut aimer ainsi.
Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime.
Se voir le plus possible
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeRépands sur mon front d’insomnie
Tes cheveux d’aurore et de joie,
O toi, ma tendresse infinie,
Avril, mon printemps, mon amour !
Quoi de plus tendre et de plus beau
Que de voir, miracle suprême !
Des roses naître du tombeau !
Cela s’est fait, puisque je t’aime.
Dans mon âme, où l’angoisse est morte,
Le souvenir est effacé…
Donne-moi tes lèvres ! qu’importe
La douleur que fut le passé !
L’oubli me sourit dans tes yeux
Et je dis à la vie en larmes
Un grand hommage silencieux
Car elle a de suprêmes charmes.
Car j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi les jours où j’ai pleuré,
Quelque chose de doux, d’immense,
De lumineux et de sacré !
C’est pour cela que je bénis
Non seulement toi, ma très blonde,
Mais aussi les temps infinis,
L’espace et les cieux et le monde !
J’ai compris quelle aube suprême
Se lève sur le grand néant,
Et qu’on espère, et que l’on aime
Et que l’on meurt en souriant !
À mon Avril
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