Poème autour - 26 Poèmes sur autour


26 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aoûter aoûtera aoûterai aoûterais aoûterait aoûteras atour atours attardé atterra atterrai atterrais atterrait atterras atterrât atterre atterré atterrée atterrées atterres atterrés atterri atterris atterrit atterrît attira attirai attirais attirait ...


Pour faire une chanson nouvelle,
On
peut demander à l’oiseau
Le
secret d’une ritournelle
Et
le mystère d’un scherzo ;
On
peut aussi prendre une lyre,
Ajouter
quelques fleurs autour,
Un
clair de lune et des sourires…
Mais
tout ça ne peut pas suffire
Pour
faire une chanson d’amour.

Pour
faire une chanson qui naisse,
Et
survivre à tous les étés,
Il
faut connaître la caresse
Dont
le cœur semble s’arrêter ;
Il
faut connaître la torture
D’attendre
, jusqu’au bout du jour,
Une
trop chère créature…
C’est
le cœur qui bat la mesure
Pour
faire une chanson d’amour.

Pour
faire une chanson qui tremble,
Et
chante avec des vrais soupirs,
Il
faut avoir cru, tout ensemble,
Cent
fois vivre et cent fois mourir;
Souvenirs
aux fleurs défleuries,
Frissons
d’un soir, baisers d’un jour…
Valse
de flamme et de folie…
Il
faut avoir donné sa vie
Pour
faire une chanson d’amour !


Rien que des chansons
Poèmes de Louise Rose Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard

Citations de Louise Rose Etiennette Gérard, dite Rosemonde Gérard
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A l'œuvre on connaît l'artisan.

Quelques
rayons de miel sans maître se trouvèrent :
Des frelons les réclamèrent ;
Des abeilles s'opposant,
Devant certaine guêpe on traduisit la cause.
Il était malaisé de décider la chose :
Les témoins déposaient qu'autour de ces rayons
Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,
De couleur fort tannée, et tels que les abeilles,
Avaient longtemps paru. Mais quoi ? dans les frelons
Ces enseignes étaient pareilles.
La guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,
Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière,
Entendit une fourmilière
Le point n'en put être éclairci.
" De grâce, à quoi bon tout ceci ?
Dit une abeille fort prudente.
Depuis tantôt six mois que la cause est pendante,
Nous voici comme aux premiers jours.
Pendant cela le miel se gâte.
Il est temps désormais que le juge se hâte :
N'a-t-il point assez léché l'ours ?
Sans tant de contredits, et d'interlocutoires,
Et de fatras, et de grimoires,
Travaillons, les frelons et nous :
On verra qui sait faire, avec un suc si doux,
Des cellules si bien bâties. "
Le refus des frelons fit voir
Que cet art passait leur savoir ;
Et la guêpe adjugea le miel à leurs parties.

Plût
à Dieu qu'on réglât ainsi tous les procès :
Que de Turcs en cela l'on suivît la méthode !
Le simple sens commun nous tiendrait lieu de code :
Il ne faudrait point tant de frais ;
Au lieu qu'on nous mange, on nous gruge,
On nous mine par des longueurs ;
On fait tant, à la fin, que l'huître est pour le juge,
Les écailles pour les plaideurs
Les Frelons et les Mouches à miel
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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