Poème roule - 22 Poèmes sur roule


22 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : érailla éraillai éraillais éraillait éraillas éraillât éraille éraillé éraillée éraillées érailles éraillés Hérault rail railla raillai raillais raillait raillas raillât raille raillé raillée raillées railles raillés rails râla râlai ...


La pluie est cette nuit d'été
En
marche à travers le feuillage;
On
perçoit son léger tapage
Pointu
, dansant et velouté.

-
Mon coeur rêve avec fixité,
Et
déborde de ton image!

J
'entends, sur mon balcon étroit,
Tomber
par groupe deux et trois
De
ces belles larmes timides.
-
Ainsi rouleraient de mes yeux
Des
perles de cristal humide,
Si
soudain bon, silencieux,
Dissipant
la vive tristesse
Que
me causent l'âme et le corps,
Tu
me livrais avec paresse
(Car
j'accepte tes maladresses,
Ô
toi pour qui tout est effort !)
Ce
baiser par quoi je m'endors...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Quand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand
je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand
je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin
d'être un climat constant autour de toi;

Quand
ma calme, obstinée et fière déraison
Te
confondait avec le puissant univers,
Si
bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon
les ciels d'azur ou les froides saisons,

Je
pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du
choix suave et dur de ton être sans feu,
J
'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L
'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant
éblouissant et qui vaut d'expier,
, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L
'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et
comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !

Peut-être
ton esprit à mon âme lié
Se
plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu
n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais
moi, je travaillais au désir d'oublier !

-
Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un
prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais
moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et
qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,

Je
ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui
me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L
'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et
la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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