Poème aventure - 12 Poèmes sur aventure
12 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : auvents avançâtes avantage avantagé avantagea avantageai avantageaient avantageais avantageait avantageâmes avantageant avantageas avantageasse avantageassent avantageasses avantageassiez avantageassions avantageât avantageâtes avantagée avantagées avantagent avantageons avantager avantagera avantagerai avantageraient avantagerais avantagerait ...
Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 659 votesUne princesse, au fond des bois,
A dormi cent ans autrefois,
Oui, cent beaux ans, tout d'une traite.
L'enfant, dans sa fraîche retraite,
Laissait courir le temps léger.
Tout sommeillait à l'entour d'elle :
La brise n'eût pas de son aile
Fait la moindre feuille bouger ;
Le flot dormait sur le rivage ;
L'oiseau, perdu dans le feuillage,
Était sans voix et sans ébats ;
Sur sa tige fragile et verte
La rose restait entr'ouverte :
Cent printemps ne l'effeuillaient pas !
Le charme eût duré, je m'assure,
À jamais, sans le fils du roi.
Il pénétra dans cet endroit,
Et découvrit par aventure
Le trésor que Dieu lui gardait.
Un baiser, bien vite, il dépose
Sur la bouche qui, demi-close,
Depuis un siècle l'attendait.
La dame, confuse et vermeille,
À cet inconnu qui l'éveille
Sourit dans son étonnement.
Ô surprise toujours la même !
Sourire ému ! Baiser charmant !
L'amour est l'éveilleur suprême,
L'âme, la Belle au bois dormant.
La Belle au Bois dormant
Poèmes de Louise Ackermann
Citations de Louise Ackermann
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe ne suis pas de ceux qui disent : " Ce n'est rien,
Cet homme se raillait assez hors de saison.
C'est une femme qui se noie. "
Je dis que c'est beaucoup ; et ce sexe vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie.
Ce que j'avance ici n'est point hors de propos,
Puisqu'il s'agit en cette fable,
D'une femme qui dans les flots
Avait fini ses jours par un sort déplorable.
Son époux en cherchait le corps,
Pour lui rendre, en cette aventure,
Les honneurs de la sépulture.
Il arriva que sur les bords
Du fleuve auteur de sa disgrâce
Des gens se promenaient ignorants l'accident.
Ce mari donc leur demandant
S'ils n'avaient de sa femme aperçu nulle trace :
" Nulle, reprit l'un deux ; cherchez-la plus bas ;
Suivez le fil de la rivière. "
Un autre repartit : " Non, ne le suivez pas ;
Rebroussez plutôt en arrière :
Quelle que soit la pente et l'inclination
Dont l'eau par sa course l'emporte,
L'esprit de contradiction
L'aura fait flotter d'autre sorte. "
Quant à l'humeur contredisante,
Je ne sais s'il avait raison ;
Mais que cette humeur soit ou non
Le défaut du sexe et sa pente,
Quiconque avec elle naîtra
Sans faute avec elle mourra,
Et jusqu'au bout contredira,
Et, s'il peut, encor par delà.
La Femme noyée
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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