Poème rdaient - 3 Poèmes sur rdaient

3 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : érodaient érodant érodent érodions érodons radaient radant radent radiaient radian radians radiant radient radiions radin radina radinai radinaient radinais radinait radinant radinas radinât radine radiné radinée radinées radinent radines radinés radinions radinons radins radions Radon radons redan redans redent redenté redondé redonna redonnai redonnais redonnait redonnas redonnât redonne redonné redonnée redonnées redonnes redonnés réordonna réordonnai réordonnais réordonnait réordonnas réordonnât réordonne réordonné réordonnée réordonnées réordonnes réordonnés rhodanien rhodaniens ridaient ridant rident ridions ridons rodaient rôdaient rodant rôdant rodent rôdent rodions rôdions rodons rôdons rudenté rudoient ...

Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine
Et quand il eut donné son obole à Charon,
Un sombre mendiant, œil fier comme Antisthène,
D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.

Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes,
Des femmes se tordaient sous le noir firmament,
Et, comme un grand troupeau de victimes offertes,
Derrière lui traînaient un long mugissement.

Sganarelle en riant lui réclamait ses gages,
Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant
Montrait à tous les morts errant sur les rivages
Le fils audacieux qui railla son front blanc.

Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire,
Près de l'époux perfide et qui fut son amant,
Semblait lui réclamer un suprême sourire
Où brillât la douceur de son premier serment.

Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre
Se tenait à la barre et coupait le flot noir ;
Mais le calme héros, courbé sur sa rapière,
Regardait le sillage et ne daignait rien voir.
Don Juan aux enfers
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire

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Tous deux ils regardaient, de la haute terrasse,
L’Égypte s’endormir sous un ciel étouffant
Et le Fleuve, à travers le Delta noir qu’il fend,
Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse.

Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse,
Soldat captif berçant le sommeil d’un enfant,
Ployer et défaillir sur son cœur triomphant
Le corps voluptueux que son étreinte embrasse.

Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns
Vers celui qu’enivraient d’invincibles parfums,
Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires ;

Et sur elle courbé, l’ardent Imperator
Vit dans ses larges yeux étoilés de points d’or
Toute une mer immense où fuyaient des galères.
Antoine et Cléopâtre
Poèmes de José Maria de Heredia

Citations de José Maria de Heredia

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