Poème sejour+Si - 8 Poèmes sur sejour+Si


8 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : séjour séjours ès hésité s S.A sa saï saie saies sais saïs saisît sait sas sassé satî sauça sauçai sauçais sauçait sauças sauçât saut sauté se seau séché ses ...


Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives
Des
profondeurs du ciel et qu'on n'attendait pas,
vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ?
Toi
qui vogues au large en cette mer sans rives,
Sur
ta route, aussi loin que ton regard atteint,
N
'as-tu vu comme ici que douleurs et misères ?
Dans
ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ?
T
'ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ?

Ah !
quand tu reviendras, peut-être de la terre
L
'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si
son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si
ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans
l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du
moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un
regard de pitié sur le théâtre vide
De
tant de maux soufferts et du labeur humain.


À la Comète de 1861
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1520 votes


S'il arrivait un jour, en quelque lieu sur terre,
Qu'une entre vous vraiment comprit sa tâche austère ;
Si, dans le sentier rude avançant lentement,
Cette âme s'arrêtait à quelque dévouement ;
Si c'était la bonté sous les cieux descendue,
Vers les infortunés la main toujours tendue ;
Si l'époux et l'enfant à ce coeur ont puisé ;
Si l'espoir de plusieurs sur elle est déposé ;
Femmes, enviez-la ! Tandis que dans la foule
Votre vie inutile en vains plaisirs s'écoule
Et que votre coeur flotte, au hasard entraîné,
Elle a sa foi, son but et son labeur donné.
Enviez-la ! Qu'il souffre ou combatte, c'est Elle
Que l'homme à son secours incessamment appelle,
Sa joie et son espoir, son rayon sous les cieux,
Qu'il pressentait de l'âme et qu'il cherchait des yeux,
La colombe au cou blanc qu'un vent du ciel ramène
Vers cette arche en danger de la famille humaine,
Qui, des saintes hauteurs en ce morne séjour,
Pour branche d'olivier a rapporté l'amour.
Contes
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann
Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 612 votes