Poème sistre - 1 Poèmes sur sistre

1 poème


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : hésiter hésitera hésiterai hésiterais hésiterait hésiteras hystérie hystéries satire satires satirisé satura saturai saturais saturait saturas saturât sature saturé saturée saturées saturer saturera saturerai saturerais saturerait satureras satures saturés satyre satyres sauter sautera sauterai sauterais sauterait sauteras sautereau sauterie sauteries sauteur sauteurs sautoir sautoirs setier setiers setter setters sistre sistres sitar sitars situer situera situerai situerais situerait situeras souhaiter souhaitera souhaiterai souhaiterais souhaiterait souhaiteras soustraie soustraies soustraira soustrairai soustrairais soustrairait soustrairas soustraire soustrais soustrait soutier soutiers soutira soutirai soutirais soutirait soutiras soutirât soutire soutiré soutirée soutirées soutirer soutirera soutirerai soutirerais soutirerait soutireras soutires soutirés star starie staries starisé stars statère statères stator stators statuaire statuaires statuer statuera statuerai statuerais statuerait statueras stature statures stéra stérai stérais stérait stéras stérât stère stéré stérée stérées stéréo stéréos stérer stérera stérerai stérerais stérerait stéreras stères stérés store stores stras stria striai striais striait strias striât strie strié striée striées strier striera strierai strierais strierait strieras stries striés striure striures suçoter suçotera suçoterai suçoterais suçoterait suçoteras sutra sutras sutura suturai suturais suturait suturas suturât suture suturé suturée suturées suturer suturera suturerai suturerais suturerait sutureras sutures suturés ...

Je t’aime de mon œil unique, je te lorgne
Ainsi qu’un chinois l’opium :
Je t’aime de mon amour borgne,
Fille aussi blanche qu’un arum.
Je veux tes paupières de bistre,
Et ta voix plus lente qu’un sistre ;
Je t’aime de mon œil sinistre
Où luit la colère du rhum.

Je te suis du regard, lubrique comme un singe,
Ivre comme un ballon sans lest.
Ton âme incertaine de Sphinge
Flotte entre le zist et le zest.
Et je halette vers l’amorce
Des seins vibrants, du souple torse
Où la grâce épouse la force,
Et des yeux verts comme l’ouest.

Ton visage s’estompe à travers les courtines ;
Et tu médites, un fruit sec
Entre tes lèvres florentines
Où s’apaise un sourire grec.
Je meurs de tes paroles brèves
Je veux que de tes dents tu crèves
Mon œil où se brouillent les rêves,
Comme un ara, d’un coup de bec.
L'amour borgne
Poèmes de Renée Vivien

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