Poème de Lucie S


de Lucie S

La Vague

Éternel va-et-vient au gré du vent,
Dévoile, enfouit les souvenirs d'antan ;
Telle l'imperturbable horloge du temps,
La puissante vague poursuit son chant.


Chant lointain du sablier de la vie,
Tantôt m'entraîne, tantôt m'engloutit ;
Perdre pieds et sombrer dans les abîmes de la folie,
Lâcher prise et écouter les embruns de ta poésie.


Poésie du bruissement des pierres qui roulent,
Des flots capricieux et de la douce houle ;
Dans l'écume mélancolique des heures qui s'écoulent,
Les résidus que la vague salée de larmes refoule.