Poème de Victor Remeur
Verdun de Victor Remeur
Je me vois là armé
Dans cette tranchée
Dans le champ où j'ai bien pus tuer
Des régiments entier
Quelques obus tirés
Quelques bâtisse tombées
Et moi toujours debout caché
Sous le déluge d'obus bombardé
Tous mes amis tombent
Un par un puis dans se vaste champs
Je constate aucun survivant
Avant que je tombe