Poème de Kherquelin


de Kherquelin

Les oiseaux sur l'étang s'envolent

Sans détour, sans adieux

Et moi je demeure

Les amours comme les lucioles

Dans l'éther, dans les yeux

Sûrement se meurent

 

Sauras tu garder mes paroles

Et ma voix dans le feu

Eteint de ton cœur ?

Reviendras tu à nos écoles

Où le vent, et par jeu

Taquine la fleur ?

 

Jamais le temps ne me console

Tant les flots capricieux

Des saisons m'apeure

Et dans mon cœur, comme une geôle

Désœuvré, silencieux

Doucement je pleure

 

C'est l'automne qui caracole

En ce jour ennuyeux

Qui retient un pleur

L'amour a jeté son licol

Dans les jours oublieux 

Du fond de mon cœur