Poème de Thibault Frey


Le regard vide de Thibault Frey

Le regard vide
 
Le souffle lourd, les pensées troubles
À chaque moment, un réceptacle
Encré dans le passé et faisant obstacle,
S'insérant au présent, voilà le réel double. 
 
Il n'y a point de folie si ce n'est l'ennui,
Heureux est l'être saisissant cet instant
Qui, de par ce regard nouveau fait face à lui, 
Achevant ainsi l'ultime transformation, but transcendant. 
 
L'aurore d'un nouveau départ se dessine, un chemin
Encore non certain, orienté vers le divin. 
Guidé par son instinct, il y eu beauté 
Si seulement il fût respecté avec honnêteté.
 
Au comptoir de ses journées, il observe
Se laissant enfin guider par sa sensibilité
Il apprend ainsi; son destin pas à pas l'innerve
Dorénavant, il connaît l'absence de vérité.