Poème Referme - 4 Poèmes sur Referme


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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : raffermi raffermie raffermies raffermîmes raffermir raffermira raffermirai raffermiraient raffermirais raffermirait raffermiras raffermirent raffermirez raffermiriez raffermirions raffermirons raffermiront raffermis raffermissaient raffermissais raffermissait raffermissant raffermisse raffermissement raffermissements raffermissent raffermisses raffermissez raffermissiez ...


Que ce soit dimanche ou lundi
Soir
ou matin minuit midi
Dans
l'enfer ou le paradis
Les
amours aux amours ressemblent
C'était
hier que je t'ai dit
Nous
dormirons ensemble

C'était
hier et c'est demain
Je
n'ai plus que toi de chemin
J'ai
mis mon coeur entre tes mains
Avec
le tien comme il va l'amble
Tout
ce qu'il a de temps humain
Nous
dormirons ensemble

Mon
amour ce qui fut sera
Le
ciel est sur nous comme un drap
J'ai
refermé sur toi mes bras
Et
tant je t'aime que j'en tremble
Aussi
longtemps que tu voudras
Nous
dormirons ensemble


Vers à danser
Poèmes de Louis Aragon

Citations de Louis Aragon
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Le soir s'est refermé, telle une sombre porte,
Sur mes ravissements, sur mes élans d'hier...
Je t'évoque, ô splendide ! ô fille de la mer !
Et je viens te pleurer comme on pleure une morte.

L'air des bleus horizons ne gonfle plus tes seins,
Et tes doigts sans vigueur ont fléchi sous les bagues.
N'as-tu point chevauché sur la crête des vagues,
Toi qui dors aujourd'hui dans l'ombre des coussins ?

L'orage et l'infini qui te charmaient naguère
N'étaient-ils point parfaits et ne valaient-ils pas
Le calme conjugal de l'âtre et du repas
Et la sécurité près de l'époux vulgaire ?

Tes yeux ont appris l'art du regard chaud et mol
Et la soumission des paupières baissées.
Je te vois, alanguie au fond des gynécées,
Les cils fardés, le cerné agrandi par le k'hol.

Tes paresses et tes attitudes meurtries
Ont enchanté le rêve épais et le loisir
De celui qui t'apprit le stupide plaisir,
Ô toi qui fus hier la soeur des Valkyries !

L'époux montre aujourd'hui tes yeux, si méprisants
Jadis, tes mains, ton col indifférent de cygne,
Comme on montre ses blés, son jardin et sa vigne
Aux admirations des amis complaisants.

Abdique ton royaume et sois la faible épouse
Sans volonté devant le vouloir de l'époux...
Livre ton corps fluide aux multiples remous,
Sois plus docile encore à son ardeur jalouse.

Garde ce piètre amour, qui ne sait décevoir
Ton esprit autrefois possédé par les rêves...
Mais ne reprends jamais l'âpre chemin des grèves,
Où les algues ont des rythmes lents d'encensoir.

N'écoute plus la voix de la mer, entendue
Comme un songe à travers le soir aux voiles d'or...
Car le soir et la mer te parleraient encor
De ta virginité glorieuse et perdue.
Je pleure sur toi
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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