Poème avril+fait - 4 Poèmes sur avril+fait
4 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : avril éphod fa fadé fafiot fais fait fat faut fauté fée fées fêté feu feue feues feus fi fia fiai fiais fiait fias fiat fiât fie fié fiée fiées ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe t’admire, et je ne suis que ton miroir fidèle
Car je m’abîme en toi pour t’aimer un peu mieux ;
Je rêve ta beauté, je me confonds en elle,
Et j’ai fait de mas yeux le miroir de tes yeux.
Je t’adore, et mon cœur est le profond miroir
Où ton humeur d’avril se reflète sans cesse.
Tout entier, il s’éclaire à tes moments d’espoir
Et se meurt lentement à ta moindre tristesse.
O toujours la plus douce, ö blonde entre les blondes,
Je t‘adore, et mon corps est l’amoureux miroir
Où tu verras tes seins et tes hanches profondes,
Tes seins pâles qui font si lumineux le soir !
Penche-toi, tu verras ton miroir tout à tout
Pâlir ou te sourire avec tes mêmes lèvres
Où trembleront encor tes mêmes mots d’amours ;
Tu verras frémir des mêmes longues fièvres.
Contemple ton miroir de chair tendre et nacrée
Car il s’est fait très pur afin de recevoir
Le reflet immortel de la Beauté sacrée…
Penche-toi longuement sur l’amoureux Miroir !
Le Miroir
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeRépands sur mon front d’insomnie
Tes cheveux d’aurore et de joie,
O toi, ma tendresse infinie,
Avril, mon printemps, mon amour !
Quoi de plus tendre et de plus beau
Que de voir, miracle suprême !
Des roses naître du tombeau !
Cela s’est fait, puisque je t’aime.
Dans mon âme, où l’angoisse est morte,
Le souvenir est effacé…
Donne-moi tes lèvres ! qu’importe
La douleur que fut le passé !
L’oubli me sourit dans tes yeux
Et je dis à la vie en larmes
Un grand hommage silencieux
Car elle a de suprêmes charmes.
Car j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi les jours où j’ai pleuré,
Quelque chose de doux, d’immense,
De lumineux et de sacré !
C’est pour cela que je bénis
Non seulement toi, ma très blonde,
Mais aussi les temps infinis,
L’espace et les cieux et le monde !
J’ai compris quelle aube suprême
Se lève sur le grand néant,
Et qu’on espère, et que l’on aime
Et que l’on meurt en souriant !
À mon Avril
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