Poème entendre+ - 20 Poèmes sur entendre+


20 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : entaient entant entend entendaient entendais entendait entendant entende entendement entendements entendent entendes entendeur entendeurs entendez entendiez entendîmes entendions entendirent entendis entendisse entendissent entendisses entendissiez entendissions entendit entendît entendîtes entendons ...


Attendre quelque temps pour avoir un Époux,
Riche
, bien fait, galant et doux,
La
chose est assez naturelle,
Mais
l'attendre cent ans, et toujours en dormant,
On
ne trouve plus de femelle,
Qui
dormît si tranquillement.

La
Fable semble encor vouloir nous faire entendre,
Que
souvent de l'Hymen les agréables noeuds,
Pour
être différés, n'en sont pas moins heureux,
Et
qu'on ne perd rien pour attendre ;
Mais
le sexe avec tant d'ardeur,
Aspire
à la foi conjugale,
Que
je n'ai pas la force ni le coeur,
De
lui prêcher cette morale.
La belle au bois dormant
Poèmes de Charles Perrault

Citations de Charles Perrault
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Vous n’avez point voulu m’écouter mais qu’importe ?
O vous dont le courroux vertueux s’échauffa
Lorsque j’osai venir frapper à votre porte,
Vous ne cueillerez point les roses de Psappha.

Vous ne verrez jamais les jardins et les berges
résonna l’accord puissant de son paktis,
Et vous n’entendrez point le chœur sacré des vierges,
Ni l’hymne d’Eranna ni le sanglot d’Atthis.

Quant à moi, j’ai chanté Nul écho ne s’éveille
Dans vos maisons aux murs chaudement endormis.
Je m’en vais sans colère et sans haine, pareille
À ceux-là qui n’ont point de parents ni d’amis,

Je ne suis point de ceux que la foule renomme,
Mais de ceux qu’elle hait Car j’osai concevoir
Qu’une vierge amoureuse est plus belle qu’un homme,
Et j’ai cherché des yeux de femme au fond du soir.

O mes chants ! nous n’aurons ni honte ni tristesse
De voir nous mépriser ceux que nous méprisons
Et ce n’est plus à la foule que je m’adresse
Je n’ai jamais compris les lois ni les raisons

Allons-nous-en, mes chants dédaignés et moi-même
Que nous importent ceux qui n’ont point écouté ?
Allons vers le silence et vers l’ombre que j’aime,
Et que l’oubli nous garde en son éternité
Sans fleurs à votre front
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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