Poème heureuse+elle - 7 Poèmes sur heureuse+elle


7 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aérerez aéreriez aérez aériez ahurirez ahuririez airerez aireriez airez airiez arasa arasai arasais arasait arasas arase arasée arasées arases arasez arasiez arioso ariosos arisa arisai arisais arisait arisas arise ...


Grâce au hasard qui sur nous règne en maître,
Ici
nos pas ont pu se rencontrer.
Je
pars demain, et pour jamais peut-être
Dans
son caprice il va nous séparer.
Si
les conseils que ma bouche inconnue
A
prodigués à votre jeune foi
N
'ont point glissé sur votre âme ingénue,
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

J
'ai vingt-cinq ans, et beaucoup sont fanées
Parmi
les fleurs de mon heureux printemps.
Vous
, sur vos doigts vous comptez vos années
Et
d'avenir vos jours sont éclatants.
Pourquoi
vit-on ? Vous l'ignorez encore...
Longtemps
déjà j'ai creusé ce pourquoi.
Que
mon matin vaille au moins votre aurore !
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

Tout
est plaisir pour votre belle enfance,
Tout
, excepté l'ennui d'une leçon.
Mais
à grands pas la jeunesse s'avance ;
A
ce forban il faut payer rançon.
Bien
des soucis vous viendront avec elle !
Des
passions vous subirez la loi.
Sous
le fardeau si votre cœur chancelé,
Ma
chère enfant, sou venez-vous de moi.

De
votre vie, heureuse et pacifique,
Rien
ne pourra jamais troubler le cours.
Trop
loin de vous souffle la politique
Noir
ouragan qui bat nos plus beaux jours.
D
'un père allez retrouver la tendresse ;
Moi
, je retourne au procureur du roi :
Ce
tendre père a des fers pour caresse...
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

Heureux
l'ami dont le nom se conserve
Au
cœur de ceux dont il pressa la main !
Qui
sait le sort que le temps nous réserve,
Et
les écueils mis sur notre chemin ?
Il
se peut bien que plus tard je regrette
Les
calmes jours écoulés près de toi ;
En
quelque lieu que le destin te jette,
Ma
chère enfant, souviens-toi bien de moi.
Souvenez-vous de moi
Poèmes de Agénor Altaroche

Citations de Agénor Altaroche
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Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise
, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi
qui passais par là, je crus voir une fée,
Et
je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs ?


Elle
me regarda de ce regard suprême
Qui
reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et
je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu
nous en aller sous les arbres profonds ?


Elle
essuya ses pieds à l'herbe de la rive ;
Elle
me regarda pour la seconde fois,
Et
la belle folâtre alors devint pensive.
Oh!
comme les oiseaux chantaient au fond des bois !


Comme
l'eau caressait doucement le rivage !
Je
vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La
belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses
cheveux dans ses yeux, et riant au travers.

Elle était déchaussée, elle était décoiffée
Poèmes de Victor Hugo

Citations de Victor Hugo
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