Poème masse - 9 Poèmes sur masse


9 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émiasse émiasses émisse émisses émoussa émoussai émoussais émoussait émoussas émoussât émousse émoussé émoussée émoussées émousses émoussés émusse émusses Maass mahousse mahousses maousse maousses massa massai massais massait massas massât ...


Jupiter dit un jour : " Que tout ce qui respire
S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur :
Si dans son composé quelqu'un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur ;
Je mettrai remède à la chose.
Venez, singe ; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Êtes-vous satisfait ? - Moi ? dit-il ; pourquoi non ?
N'ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres ?
Mon portrait jusqu'ici ne m'a rien reproché ;
Mais pour mon frère l'ours, on ne l'a qu'ébauché :
Jamais, s'il me veut croire, il ne se fera peindre. "
L'ours venant là-dessus, on crut qu'il s'allait plaindre.
Tant s'en faut : de sa forme il se loua très fort ;
Glosa sur l'éléphant, dit qu'on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ;
Que c'était une masse informe et sans beauté.
L'éléphant étant écouté,
Tout sage qu'il était, dit des choses pareilles :
Il jugea qu'à son appétit
Dame baleine était trop grosse.
Dame fourmi trouva le ciron trop petit,
Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin les renvoya s'étant censurés tous,
Du reste, contents d'eux. Mais parmi les plus fous
Notre espèce excella ; car tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes :
On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
Le fabricateur souverain
Nous créa besaciers tous de même manière
Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui :
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
La Besace
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Fais ce que tu veux, désormais.
Va-t-en
, reviens, ne viens jamais !
-
Mon coeur, qui lentement déchoit,
Fait
semblant de t'offrir ce choix;
Pourtant
, je sais bien, tu le penses !
Que
tu n'as nulle obéissance...

-
Je devrais, en ces sombres jours,
Songer
aux poignantes amours
Qu
'en des fronts plus purs je suscite.
Mais
il n'est pas de réussite
Contre
ces guerriers bien armés
Qui
, massés dans mon coeur qui rêve,
Sans
égards, sans pitié, sans trêve,
Me
contraignent tous à t'aimer...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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