Poème rendre+grace - 10 Poèmes sur rendre+grace


10 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : renauder renaudera renauderai renauderaient renauderais renauderait renauderas renaudèrent renauderez renauderiez renauderions renauderons renauderont rendirent rendormaient rendormais rendormait rendormant rendorme rendorment rendormes rendormez rendormi rendormie rendormies rendormiez rendormîmes rendormions rendormir ...


Sur la branche d'un arbre était en sentinelle
Un vieux coq adroit et matois.
" Frère, dit un renard adoucissant sa voix,
Nous ne sommes plus en querelle :
Paix générale cette fois.
Je viens te l'annoncer ; descends, que je t'embrasse.
Ne me retarde point, de grâce ;
Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer.
Les tiens et toi pouvez vaquer,
Sans nulle crainte, à vos affaires ;
Nous vous y servirons en frères.
Faites-en les feux dès ce soir,
Et cependant viens recevoir
Le baiser d'amour fraternelle.
- Ami, reprit le coq, je ne pouvais jamais
Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle
Que celle
De cette paix ;
Et ce m'est une double joie
De la tenir de toi. Je vois deux lévriers,
Qui, je m'assure, sont courriers
Que pour ce sujet on envoie :
Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.
Je descends : nous pourrons nous entre-baiser tous.
- Adieu, dit le renard, ma traite est longue à faire,
Nous nous réjouirons du succès de l'affaire
Une autre fois. " Le galand aussitôt
Tire ses grègues, gagne au haut,
Mal content de son stratagème.
Et notre vieux coq en soi-même
Se mit à rire de sa peur ;
Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.
Le Coq et le Renard
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Un jour où je ne pus comprendre
Ton
esprit qui songeait au loin,
Je
me sentis soudain moins tendre,
Et
peut-être je t'aimais moins.

Je
te voyais petit, l'espace
Me
reconquérait peu à, peu,
Je
regardais ces calmes cieux
jamais rien ne m'embarrasse.

Mais
alors tu mis sur mon coeur
Ton
beau visage sans réplique,
Et
je respirai ton odeur
Inconsciente
et tyrannique;

Sans
plus d'alarme et de fierté,
J
'absorbais avec gravité
Ton
âme innocente et physique,
Plus
ample pour moi que le ciel;

-
Senteur suave, âpre, vermeille,
Tiède
aveu confidentiel
D
'un corps qui songe ou qui sommeille,
C
'est toi la grâce nonpareille !

-
Ainsi sourd le parfum du miel
De
l'humble maison des abeilles...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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