Poème secret+etait - 15 Poèmes sur secret+etait


15 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sacra sacrai sacrais sacrait sacras sacrât sacre sacré sacrée sacrées sacrer sacrera sacrerai sacrerais sacrerait sacreras sacres sacrés sacret saucer saucera saucerai saucerais saucerait sauceras saucier saucière saucières sauciers ...


Des vers, à loi, rimeur intarissable ?
A
toi des vers ? C'est un projet de fou !
C
'est au désert jeter un grain de sable ;
Sur
le rocher c'est poser un caillou.
N
'ai-je pas vu ma muse trop rebelle
A
mes désirs souvent se refuser ?
Or
, pour parler ta langue maternelle,
Il faut improviser.

Improviser
, c'est le premier mérite,
Le
vrai trésor, l'inestimable bien,
En
notre sièclecelui qui fait vite
A
plus de prix que celui qui fait bien.
Heureux
qui sait faire vite et bien faire !
Avec
cet art à tout l'on peut viser.
De
lui naquit ton succès populaire ;
Tu sus l'improviser !

Peu
d'élus ont ce talent en partage.
Ils
l'ignoraient, nos tuteurs des trois jours,
Oui
, de juillet saisissant l'héritage,
Ont
du torrent si bien réglé le cours.
Depuis
qu'ils ont remis tout à sa place,
Si
le pays n'est que plus divisé,
C
'est qu'oubliant le précepte d'Horace,
Ils ont improvisé.

Un
gros banquier qui ne prête qu'à douze,
A
, l'an dernier, serré le doux lien.
Avant
six mois, sa diligente épouse
Donne
à l'Etat un petit citoyen.
Le
financier d'abord éclate et peste ;
Puis
il médite, et bientôt ravisé,
«
Diable, dit-il, ma femme est un peu leste !
Aurais-je improvisé ? »

Si
le secret de ton art poétique
Aux
dieux du monde était du moins livré !
Société
, mœurs, lois et politique,
Tout
a besoin d'être régénéré.
Des
exploitants en vain l'absurde foule
Nous
dit : « Le temps peut seul organiser. »
Badauds, arrière ! autour de vous tout croule.
Il faut improviser.
L'improvisation
Poèmes de Agénor Altaroche

Citations de Agénor Altaroche
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J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que
les soleils marins teignaient de mille feux,
Et
que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient
pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

Les
houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient
d'une façon solennelle et mystique
Les
tout-puissants accords de leur riche musique
Aux
couleurs du couchant reflété par mes yeux.

C
'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au
milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et
des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

Qui
me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et
dont l'unique soin était d'approfondir
Le
secret douloureux qui me faisait languir.
La vie antérieure
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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