Poème de Le Cygne
Petite brebis de Le Cygne
Petite brebis
Petite brebis bien-aimée
Toi qui un jour
En regardant le ciel
A aperçu l’oiseau voler
Tout comme lui tu rêvais de liberté.
En suivant cette autre voix que la mienne
Dans les épines et les ronces tu t’es empêtrée
Pendant si longtemps que je veillais sur toi
Et comprenant ton immense désir de liberté
Pour t’écouter je t’ai laissé aller.
Pour un temps de mon regard tu t’es éloignée
Mais dans mon cœur je continuais de t’aimer
Espérant ton retour je continuais de t’aimer
Te sachant dans la douleur et très peinée
Sur toi je continuais de veiller.
Une fois assouvie ta soif de liberté
De tes illusions tu as vite déchanté
C’est alors que vers moi tu as crié.
Ton désir n’était-il pas de me retrouver
Et demeurer près de moi en sécurité.
Ce jour tant espéré enfin arrivé
J’ai couru vers toi pour te chercher
Parmi les épines je t’ai retrouvée
Affaiblie, apeurée et blessée
Sur mon cœur je t’ai tendrement serrée.
Maintenant guérie tu peux toujours gambader
Même si d’autres voies viennent encore miroiter
Près de moi te sachant aimée et en sécurité
À ces appels ton oreille reste fermée
Car c’est en MOI que tu trouves la vraie liberté.
Le Cygne
2019-04-08