Poème +Point - 85 Poèmes sur +Point

85 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ! : ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé épand épanna épannai épannais épannait épannas épannât épanne épanné épannée épannées épannes épannés épanoui épanouie épanouies épanouis épanouit épanouît épépina épépinai épépinaient épépinais épépinait épépinant épépinas épépinât épépine épépiné épépinée épépinées épépinent épépines épépinés épépinions épépinons épiaient épiant épiçaient épiçant épiçons épient épiions épina épinai épinaient épinais épinait épinant épinas épinât épinça épinçai épinçaient épinçais épinçait épinçant épinças épinçât épinçons épine épiné épinée épinées épinent épines épinés épinions épinons épions épointé épuçaient épuçant épuçons p.pon païen païenne païennes païens paient pain pains pan pana panai panaient panais panait panant panas panât pane pané panée panées panent panes panés panions panna pannai pannais pannait pannas pannât panne panné panneau panneauté pannée pannées pannes pannés panons pans pansé paon paonne paonnes paons papaïne papaïnes papion papions péan Peano péans peina peinai peinaient peinais peinait peinant peinas peinât peine peiné peinée peinées peinent peines peinés peinions peinons peins peint penaud pend pêne pênes pénien péniens pénis penne penné pennée pennées pennes pennés pennies penny penon penons pensé péon péons pépiaient pépiant pépient pépiions pépin pépins pépions pépon pépons pian piano pianos pianoté pians pin pinça pinçai pinçaient pinçais pinçait pinçant pinças pinçât pinçon pinçons pineau pinne pinnes pinot pins pinté pinyin pion pionça pionçai pionçaient pionçais pionçait pionçant pionças pionçât pionçons pionna pionnai pionnais pionnait pionnas pionnât pionne pionné pionnes pions pipaient pipant pipent pipions pipons pneu pneus poinçon poinçons poins point pointé ponant ponça ponçai ponçaient ponçais ponçait ponçant ponças ponçât ponçons pond pont ponté Poona poupin poupine poupines poupins poupon pouponna pouponnai pouponnais pouponnait pouponnas pouponnât pouponne pouponné pouponnes poupons puaient puant puent puîné puînée puînées puînés puions puna punaisé punas puni punie punies punis punit punît puons ...

L’ombre nous semble une ennemie en embuscade
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.

Entre mes bras nerveux j’étreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.

Les bois sacrés n’ont plus d’efficaces dictames,
Et le monde a toujours été cruel aux femmes.
Nous le savons, le monde est cruel pour les femmes.

Les blâmes des humains ont pesé sur nos fronts,
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous oublierons

Nous souvenant qu’il est de plus larges planètes,
Nous entrerons dans le royaume des poètes,
Ce merveilleux royaume où chantent les poètes.

La lumière s’y meut sur un rythme divin.
On n’a point de soucis et l’on est libre enfin.
On s’étonne de vivre et d’être heureux enfin.

Vois, élevés pour toi, ces palais d’émeraude
Où le parfum s’égare, où la musique rôde,
Où pleure un souvenir qui s’attarde et qui rôde.

Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !

Les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
O mauresques jardins où dorment les fontaines.

Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels
Nous irons vers les poètes
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 888 votes

Mon éternel amour, te voici revenue.
Voici contre ma chair, ta chair brûlante et nue.

Et je t’aime, et j’ai tout pardonné, tout compris ;
Tu m’as enfin rendu ce que tu m’avais pris.

J’oublie en tes doux bras qu’il fut des jours haïs,
Que tu m’abandonnas et que tu me trahis.

Qu’importe si jadis le caprice des heures
Sut t’entraîner vers les amours inférieures ?

Qu’importe un être vil ? Son nom soit effacé !
Je ne me souviens plus de ce mauvais passé.

Je ne me souviens plus que de ta face pâle
Lorsque tu fis le don suprême, dans un râle

Et voici, comme hier, ton corps entre mes bras.
Ordonne, je ferai tout ce que tu voudras.

Comment ne point bannir toute ancienne querelle
Et ne point pardonner, en te voyant si belle ?

Comment ne pas t’étreindre et ne pas abolir
Le souci, l’amertume et le long souvenir,

Et n’aimer point la nuit qui voit nos chairs liées,
Et mourantes d’amour et réconciliées ?
Réconciliées
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 796 votes