Poème cria - 10 Poèmes sur cria
10 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âcre âcres âcreté cérat cicéro cicéros cira cirai cirais cirait ciras cirât cire ciré cirée cirées cirer cirera cirerai cirerais cirerait cireras cires cirés cireur cireurs cirier cirière cirières ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeUn malheureux appelait tous les jours
La Mort à son secours.
" O mort, lui disait-il, que tu me sembles belle !
Viens vite, viens finir ma fortune cruelle. ! "
La Mort crut, en venant, l'obliger en effet.
Elle frappe à sa porte, elle entre, elle se montre.
" Que vois-je ? cria-t-il, : ôtez-moi cet objet ;
Qu'il est hideux ! que sa rencontre
Me cause d'horreur et d'effroi !
N'approche pas, ô Mort ; ô Mort, retire-toi. "
Mécénas fut un galant homme ;
Il a dit quelque part : " Qu'on me rende impotent,
Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme
Je vive, c'est assez, je suis plus que content. "
Ne viens jamais, ô Mort ; on t'en dit tout autant.
La Mort et le malheureux
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Citations de Jean de La Fontaine
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.
Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.
Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.
Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.
À la Femme aimée
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