Poème lice - 21 Poèmes sur lice


21 poèmes


Phonétique : élucidé hélice hélices lac lace lacé lacée lacées laces lacés lacet lacis lacs lacté laïc laïcisé laïcité laïcs lice lices licité liliacé liliacée liliacées liliacés Luc Lucie lycée lycées


Je ne voudrais qu'un changement
En
ton être qui me fait peur;
Mes
délices et mon tourment
Ne
me viennent pas de ton coeur,

Ni
de ton esprit qui m'est cher,
mais
qu'il m'est aisé d'oublier...
Hélas
! mon désir est lié
À
quelque beauté de ta chair !

Je
retrouverais le repos
Si
ton visage était terni;
Il
n'est plus d'âme ou de propos
Qui
m'enseigneraient l'infini;

Mais
je constate ton regard
Comme
un implacable accident.
Ce
sont tes lèvres sur tes dents
Qui
rendent mon destin hagard...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 687 votes


Les mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils
sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L
'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par
ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.

-
Laissons se balancer dans leur ombre décente
L
'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions
le secret ou la hâte oppressante
Au
silence sacré qui ne les livre point.

Un
souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout
ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S
'il consent à garder sa face sombre et stable
Le
mensonge lui-même est un noble secret.

Ô
Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale
pudeur, effort, renoncement,
Sainteté
des torrents retenant leur eau vive,
Solitude
du coeur et de la voix qui ment !

Tendresse
de la main qui parcourt et qui lisse
La
vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis
que le désir se prive du délice
De
déchaîner l'orage éloquent des aveux

Résolution
pure, auguste et difficile
De
n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De
rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne
soit pas prisonnier de l'ineffable accord !

Feintise
d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation
aux paisibles instants :
Plus
que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous
êtes le mérite insondable et constant !

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 867 votes