Poème tendais - 7 Poèmes sur tendais
7 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : étendais étendait étende étendes étendis étendit étendît étends étendu étendue étendues étendus tandis tendais tendait tende tendes tendis tendit tendît tends tendu tendue tendues tendus tondais tondait tonde tondes ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu cours et je suis immobile,
Je t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De frénétique et de débile !
J'entame avec l'instant un infime combat
Que départage le silence.
L'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe soudain à coups de lance.
Elle semble savoir, et garder son secret,
Le destin se confie à elle;
On ne pénètre pas dans cette ample forêt
Où rien n'est promis ni fidèle !
- Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille sa richesse amère,
Révérons ces instants de la vie éphémère
Dont chacun nous semblait de trop !
Attendre: épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative vers le hasard,
Hâte qui se prolonge, indécise souffrance
De savoir s'il est tôt ou tard !
Impatience juste, exigeante et soumise,
À qui manque, pour bien lutter,
Le pouvoir défendu de refaire à sa guise
L'univers puissant et buté !
- Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des minutes que tu perdais;
Tu me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi, cependant, je t'attendais !
Sans doute la démente et subite tristesse
Qui se mêle aux jeux éperdus
Est le profond sanglot refoulé que nous laisse
La douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe voyais, aussi nettement
qu'on voit la rose en fraîche toile,
S'épanouir au firmament
La pulpe altière des étoiles.
Je révais. Par les jours trop chauds,
Quand l'heure du soir songe et stagne,
Une rue, un mur blanc de chaux,
Me restituaient les Espagnes.
Auprès d'un verger de Passy,
Quand la nuit met sa molle roche
Sur tout l'espace dessaisi,
J'entendais, au lointain, des cloches
Éparpiller leur lent souci...
L'univers logeait dans mon coeur,
Lorsque tu vins comme un voleur...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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