Poème Dive - 12 Poèmes sur Dive
12 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : David déçoive déçoives devais devait dévasé dévêt dévia déviai déviais déviait dévias déviât dévidé dévie dévié déviée déviées dévies déviés devis devisé dévoie dévoies dévot dévoua dévouai dévouais dévouait ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeUn lièvre en son gîte songeait,
(Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ;
Dans un profond ennui ce lièvre se plongeait :
Cet animal est triste, et la crainte le ronge,
" Les gens de naturel peureux
Sont, disait-il, bien malheureux.
Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite,
Jamais un plaisir pur ; toujours assauts divers.
Voilà comme je vis : cette crainte maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
- Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
- Et la peur se corrige-t-elle ?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi. "
Ainsi raisonnait notre lièvre,
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
Le mélancolique animal,
En rêvant à cette matière,
Entend un léger bruit : ce lui fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière.
Il s'en alla passer sur le bord d'un étang.
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes ;
Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes.
" Oh ! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
Effraie aussi les gens ! je mets l'alarme au camp !
Et d'où me vient cette vaillance ?
Comment ? des animaux qui tremblent devant moi !
Je suis donc un foudre de guerre !
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi. "
Le Lièvre et les Grenouilles
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeCe qu'on tolère mal dans un amour extrême
C'est qu'un être soit ce qu'il est;
Insidieusement on le détruit, - on aime
Plus âprement que l'on ne hait !
On voudrait adapter à son âme diverse
Cet humain subtil et puissant.
Qui peut se ressembler? Et même si l'on verse
Ensemble le trésor du sang !
Pourquoi ce harassant et douloureux effort ?
Quel est le lien qu'on réclame,
Si l'un a l'ignorant sortilège du corps,
Et l'autre l'invincible flamme ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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