Poème ait+lache - 11 Poèmes sur ait+lache
11 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : a A.T ai aï aidé aie aies ais aïs aisé aisy ait août aoûté as au ça haie haïe haies haïes hais haïs hait haït haut heu hie hies ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeParce que dès l'enfance et d'instinct tu fus triste,
Dans la cité bruyante ou sous les arbres verts,
Et que tu fus surpris qu'on souffre, et qu'on persiste
À souffrir, brave et lâche, en un morne univers;
Parce que la gaîté ne fut sur ta personne
Que le manteau lustré d'un fuyant carnaval,
Et qu'un sonore ennui en ton âme résonne,
Ton coeur hostile et pur est de mon coeur l'égal.
Mais malgré cette étrange et noble ressemblance,
Nous nous sentons divers, lointains, dépossédés.
À quoi m'a donc servi ma suave puissance ?
J'ai disposé du monde et je ne puis t'aider !
- Que faire si vraiment le destin se refuse,
(Tandis que ta langueur recherche un calme oubli)
À t'imposer, plus tendre et reposant qu'un lit,
Mon coeur qui s'affermit en même temps qu'il s'use...
Poème de l'amour
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJ’ai ruiné mon cœur, j’ai dévasté mon âme
Et je suis aujourd’hui le mendiant d’amour :
Des souvenirs, pareils à la vermine infâme,
Me rongent à la face implacable du jour.
J’ai ruiné mon cœur, j’ai dévasté mon âme
Et je viens lâchement implorer du destin
Un reflet de tes yeux au caprice divin,
O forme fugitive, ô pâleur parfumée
Si prodigalement, si largement aimée !
J’ai cherché ton regard dans les yeux étrangers,
J’ai cherché ton baiser sur des lèvres fuyantes ;
La vigne qui rougit au soleil des vergers
M’a versé dans ses flots le rire des Bacchantes ;
J’ai cherché ton regard dans les yeux étrangers
Sans libérer mon cœur de tes âpres caresses.
Et, comme les soupirs des plaintives maîtresses
Qui pleurent dans la nuit un été sans retour,
J’entends gémir l’écho des paroles d’amour.
O forme fugitive, ô pâleur parfumée,
Incertaine douceur arrachée au destin,
Si prodigalement, si largement aimée,
J’ai perdu ton sourire au caprice divin ;
O forme fugitive, ô pâleur parfumée,
Tu m’as fait aujourd’hui le mendiant d’amour
Étalant à la face implacable du jour
La douleur sans beauté d’une misère infâme…
J’ai ruiné mon cœur, j’ai dévasté mon âme.
J’ai ruiné mon cœur
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