Poème alors+qu+il+y+a - 25 Poèmes sur alors+qu+il+y+a
25 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ailier ailiers ailler aillera aillerai aillerais aillerait ailleras ailleurs alaire alaires alerté aller allers Allier allier alliera allierai allierais allierait allieras allouer allouera allouerai allouerais allouerait alloueras allure alluré ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAlors Almitra parla à nouveau et dit,
Et qu’en est-il du Mariage, maître ?
Et il répondit en disant :
Vous êtes nés ensemble, et ensemble vous serez pour toujours
. Vous serez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours.
Oui, vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu.
Mais laissez l’espace entrer au sein de votre union.
Et que les vents du ciel dansent entre vous.
Aimez-vous l’un l’autre, mais ne faites pas de l’amour une chaîne.
Laissez-le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Emplissez chacun la coupe de l’autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez à l’autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.
Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De même que les cordes du luth sont seules pendant qu’elles vibrent de la même harmonie.
Donnez vos cœurs, mais pas à la garde l’un de l’autre.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.
Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
Car les piliers du temple se tiennent à distance,
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l’ombre l’un de l’autre.
Le Prophète : Le mariage
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeElle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi qui passais par là, je crus voir une fée,
Et je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs ?
Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?
Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive ;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive.
Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !
Comme l'eau caressait doucement le rivage !
Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.
Elle était déchaussée, elle était décoiffée
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