Poème amour+seront - 8 Poèmes sur amour+seront
8 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aimer aimera aimerai aimerais aimerait aimeras amarra amarrai amarrais amarrait amarras amarrât amarre amarré amarrée amarrées amarres amarrés amer amère amères amerri amerris amerrit amerrît amers amirauté amorça amorçai ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe désir triomphal, en son commencement,
Exige toutes les aisances;
Il ignore le temps, le sort, l'atermoiement;
Il exulte, il chante, il s'avance !
On serait stupéfait et transi de savoir,
Aux instants où l'amour débute,
Combien seront soudain précaires l'abreuvoir,
Le dur pain et la pauvre hutte !
Le coeur éclaterait comme d'un son du cor
S'il entrevoyait dans l'espace
Tant de honte acceptée humblement, pour qu'un corps
Ne nous prive pas de sa grâce...
Poème de l'amour
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Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTrès chère, sois plus femme encore, si tu veux
Me plaire davantage et sois faible et sois tendre,
Mêle avec art les fleurs qui parent tes cheveux,
Et sache t’incliner au balcon pour attendre.
Ce qu’il est de plus grave en un monde futile,
C’est d’être belle et c’est de plaire aux yeux surpris,
D’être la cime pure, et l’oasis, et l’île,
Et la vague musique au langage incompris.
Qu’un changeant univers se transforme en ta face,
Que ta robe s’allie à la couleur du jour,
Et choisis tes parfums avec un art sagace,
Puisqu’un léger parfum sait attirer l’amour.
Immobile au milieu des jours, sois attentive
Comme si tu suivais les méandres d’un chant,
Allonge ta paresse à l’ombre d’une rive,
Etre sous les cyprès à l’ombre du couchant.
Sois lointaine, sois la Présence des ruines
Dans les palais détruits où frisonne l’hiver,
Dans les temples croulants aux ombres sibyllines,
Et souffre de la mort du soleil sur la mer.
Comme une dont on hait la race et qu’on exile,
Sois faible et parle bas, et marche avec lenteur.
Expire chaque soir avec le jour fébrile,
Agonise d’un bruit et meurs d’une senteur.
Étant ainsi ce que mon rêve t’aurait faite,
Reçois de mon amour un hommage fervent,
O toi qui sais combien le ciel est décevant
Aux curiosités fébriles du poète !
Et je retrouverai dans ton unique voix,
Dans le rayonnement de ton visage unique,
Toute l’ancienne pompe et l’ancienne musique
Et le tragique amour des reines d’autrefois.
Tes beaux cheveux seront mon royal diadème,
Mes sirènes d’hier chanteront dans ta voix.
Tu seras tout ce que j’adorais autrefois,
Toi seule incarneras l’amour divers que j’aime.
Sois Femme
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